Résumé de la 1re partie n La femme qui dit à son mari que leur maison a été détruite par des voleurs, s'enfuit avec lui. Pour se mettre à l'abri, ils grimpent sur un arbre... La bonne femme tenait toujours le volet, mais la force lui manquait pour le retenir. — Mon homme, dit-elle, mon homme, je n'ai plus de force, je vais laisser tout échapper. — Eh bien ! lâche tout ! dit le bonhomme, et que le bon Dieu nous aide ! La bonne femme laissa tomber le volet, qui descendit de branche en branche avec grand fracas. Les voleurs crurent que c'était le tonnerre ; ils se sauvèrent en abandonnant la vache rôtie et leur argent. Quand ils les voient partir, le bonhomme et la bonne femme descendent et se mettent à manger la vache. Mais pendant qu'ils mangent, les voleurs reviennent. Les voilà pris. La bonne femme ne perd pas la tête. — Donne-moi ton couteau, dit-elle à son homme, et tire la langue. Il lui donne son couteau, qui était tout rouillé, et tire la langue. La femme se met à la lui gratter. — Qu'est-ce que vous faites donc là, brave femme ? demanda le chef des voleurs. — Vous voyez, je gratte la langue de mon mari. — Pour quoi faire ? — Pour l'empêcher de mourir. Quand on a été bien gratté comme ça, la mort ne peut plus rien. — Est-ce que vous ne pouvez pas me gratter aussi ? — Je veux bien. Donnez-moi votre langue. Il la lui donne. La bonne femme la coupe. Il s'enfuit en hurlant vers ses compagnons. — Qu'as-tu ? — Il veut parler mais il ne peut pas. — Qu'est-ce que tu as, enfin ? — Le, le, le, le, le... Les voleurs s'imaginent que le diable est dans le bois, et ils se sauvent le plus rapidement sans rien ramasser. Le bonhomme et la bonne femme ramassent tout ; la somme était considérable. Ils s'en servent pour faire réparer leur maison, achètent une nouvelle vache, et, plus tard, quand la bonne femme voulut faire des tranches de pain grillée à l'insu de son mari, elle eut grand soin de fermer le haut de sa porte.