L'explosion d'un train, qui a fait près de 300 morts dans le nord-est de l'Iran, est due à une faute humaine et peut-être à un acte de sabotage aux conséquences dramatiques de la part d'un salarié mécontent, a indiqué le ministre des Transports Ahmad Khoram cité, hier mardi, par Isna. Un train de marchandises fou a explosé le 18 février avec sa cargaison de soufre et d'essence au milieu des villages près de Neishabour (nord-est). «Nous rejetons la possibilité d'un acte de sabotage (politique) ainsi que d'autres facteurs éventuels comme un séisme ou un vent fort» pour expliquer que le train se soit mis en branle, a-t-il dit. «Nous enquêtons sur d'autres hypothèses comme la possibilité d'un acte intentionnel commis à cause d'un mécontentement au sein de l'organisation des chemins de fer», a-t-il déclaré. Selon lui, l'explosion a équivalu à celle de 180 tonnes de TNT.