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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Les criminels à travers l'histoire (19e partie)
Publié dans Info Soir le 24 - 03 - 2010

Résumé de la 18e partie n Le 30 septembre 1888, à 1 heure du matin, un troisième corps de femme est découvert. Elle est sur le côté, les jambes allongées. Elle a été égorgée…
Cependant, alors qu'on s'occupe du troisième meurtre, à cent mètres de là, à Mitre Square, une grande place mal éclairée et entourée d'un dédale de ruelles malfamées, un policier fait sa ronde. Il est déjà passé par là, à 1h 30, et il repasse un quart d'heure après. S'il n'a rien remarqué de suspect la première fois, il est intrigué cette fois-ci par une forme sombre qui se détache de la pénombre. Il dirige vers elle sa lanterne et recule, horrifié : il s'agit d'une femme, allongée sur le dos et horriblement mutilée, baignant dans une mare de sang. L'assassin l'a non seulement égorgée mais il l'a également éventrée et répandu sur le sol ses viscères.
L'alerte est donnée, des policiers accourent et l'on commence à fouiller le quartier : le corps de la victime étant encore chaud, on pense que l'assassin ne doit pas être loin.
On a fait également venir un médecin pour examiner la nouvelle victime. Le docteur Gordon Brown ne peut que constater, comme les autres, le décès. La blessure à la gorge, qui a causé la mort, est très profonde. Le meurtrier a ouvert le ventre, sorti les intestins et les a placés sur l'épaule. Le visage de la morte a été lardé de coups de couteau.
Comment en si peu de temps, le meurtrier a-t-il pu tuer deux femmes et réussir à s'échapper sans laisser de traces ?
«C'est ahurissant !», dit le docteur Brown.
Comment, se demande-t-on encore, le meurtrier a-t-il pu agir dans des zones où des policiers effectuent des rondes en permanence ? C'est à croire que les passants sont aveugles et sourds et que les victimes se laissent conduire par leur assassin, tête baissée, comme des moutons qu'on mène à l'abattoir !
Vers 2h 55, alors que les recherches se poursuivent, un policier découvre à Goulston Street, non loin d'une fontaine publique, un morceau de cuir qui semble avoir appartenu à un tablier. L'eau de la fontaine est souillée de sang, ce qui laisse supposer que le meurtrier s'y est lavé les mains. Sur un mur de briques noires, il y a une inscription à la craie : «The Juwes are (à la place du pluriel) the men that will not be blamed for nothing», c'est-à-dire «Les juifs sont ceux qui ne seront pas accusés pour rien !»
La phrase a été sans doute écrite par le meurtrier. On laisse un policier devant l'inscription pour qu'on ne l'efface pas, mais le préfet Warren, qui arrive peu après, la fait enlever. Il expliquera plus tard sa décision en disant que s'il l'avait laissée, l'inscription n'aurait pas manqué de provoquer des émeutes antijuives !
Les victimes sont identifiées dans la matinée. La première, celle qui a été tuée dans la cour du club, s'appelle Elizabeth Stride, elle est d'origine suédoise et a 45 ans. Elle est venue en Angleterre pour travailler comme domestique et elle a raconté que le bateau dans lequel elle avait embarqué avait fait naufrage, et la mer a emporté son époux et ses deux enfants. En réalité son mari est mort de maladie dans un asile, et elle s'est mise en ménage avec un ouvrier, Michael Kidnez. Elle gagnait sa vie en brodant et en faisant des ménages, elle se prostituait aussi occasionnellement. Les gens de son quartier, sensibles à son malheur, l'appréciaient. Mais Liz était portée sur la bouteille et quand elle était ivre, elle piquait des colères et insultait les gens, ce qui lui a valu des démêlés avec la police. (à suivre...)


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