Plus on sourit, plus longtemps on vit, affirment des chercheurs américains ayant étudié 230 photographies de joueurs de la Ligue américaine de base-ball prises en 1952 et dont les conclusions sont publiées cette semaine dans la revue Psychological Science. En fonction de leurs expressions sur les clichés, les sportifs ont été rangés dans trois catégories: "aucun sourire", pour les impassibles; "sourire partiel", pour ceux qui contractaient seulement les zygomatiques autour de la bouche, "grand sourire", pour ceux qui souriaient à pleine bouche, plissant les yeux et les joues. Les chercheurs de l'université Wayne State ont ainsi constaté que les joueurs de la première catégorie étaient décédés en moyenne à 72,9 ans, ceux de la deuxième catégorie à 75 ans et les plus souriants à 79,9 ans. "Les résultats de cette étude sont en accord avec les autres recherches démontrant que les émotions entretiennent une relation positive avec la santé mentale, la forme physique et la longévité", est-il écrit dans l'article. "De plus en plus de recherches montrent que les émotions de base génèrent des réactions qui influencent le bien-être physique ou mental et la longévité", poursuivent les scientifiques.