Résumé de la 60e partie n Tous les noms de femmes à la recherche d'une liaison sont soigneusement notés sur un carnet. La liste est bien longue... Landru consulte de nouveau son fichier et découvre une candidate intéressante : Louise-Joséphine Jaumat. Elle a trente-huit ans, elle a des économies intéressantes. Mais elle pose un problème. C'est une catholique et elle ne veut pas aller, avec un homme, chez lui. Landru se montre patient et doit lui-même se montrer bon chrétien. Elle finit par accepter. Landru notera deux allers pour Gambais et un retour simple pour Paris… On ne reverra plus Louise-Joséphine Jaumat. Nouvelle victime. Elle s'appelle Anne-Marie Pascal. Elle a trente-trois ans et elle est couturière. C'est une jolie femme avec des économies assez rondelettes. Elle est volage, mais elle sait faire preuve d'un sens de l'intuition. Elle écrit à sa tante. «J'ai rencontré un homme étrange. Tout me fait peur en lui : ses yeux, sa barbe… Mais c'est un homme qui m'attire beaucoup. Il me fait une cour furieuse et je crois que je vais finir par craquer.» Elle craque et accepte d'aller dans la maison de Gambais. «Comme c'est charmant !», s'exclame-t-elle. Elle ne sait pas que cette maison sera son tombeau… La dernière victime de Landru s'appelle Marie-Thérèse Marchadier et a trente-huit ans. C'est une ancienne prostituée, originaire de Bordeaux. Connue sous le nom de la belle Mytèse, elle est devenue tenancière d'une maison de tolérance à la rue Saint-Jacques, à Paris. Landru a fait sa connaissance au cours d'une passe dans la maison de tolérance. Comme il la trouve trop jolie pour continuer à faire ce métier infâme, il lui propose de la tirer de ce milieu, en l'épousant. — j'accepte ! dit-elle, au comble de la joie ! Il l'emmène à Gambais, ainsi que ses deux chiens, que la police découvrira, étranglés, dans la maison de l'horreur. Un peu plus loin, Landru fait une rencontre. Il est dans un autobus bondé quand il remarque une jeune fille debout. Elle tourne la tête. Il est vrai qu'elle est très belle et cette fois, le séducteur est lui-même séduit. Il se lève et lui cède sa place. Elle le remercie et s'assoit. Il est debout en face d'elle et engage la conversation. La femme s'appelle Fernande Segret et, apparemment, n'a pas le sou. Il l'invite chez lui. Elle hésite, puis accepte. Il emmène la jeune femme dans l'appartement qu'il loue, à la rue Rochechouart.… — je voudrais que tu habites avec moi ! — tu dois être marié ! — et alors, c'est avec toi que je veux vivre. Bien sûr, il cache ses crimes à sa maîtresse. Celle-ci a dû se rendre compte que tout ne tourne pas rond chez son amant, mais elle ne se pose pas beaucoup de questions. Après tout, Landru la comble de cadeaux et, elle aussi, s'est mise à aimer l'étrange barbu. Landru n'a pas renoncé à ses crimes et il est disposé à commettre d'autres. Mais le vent a tourné pour lui… A suivre K. Noubi