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Peintures / «Visiones de Argelia»
L'Algérie imagée et rêvée
Publié dans Info Soir le 18 - 05 - 2010

Expression n Une belle exposition d'aquarelles se tient jusqu'à la fin du mois de mai à l'Institut Cervantès - Centre culturel espagnol d'Alger.
L'exposition de l'artiste espagnol Enrique Flores a pour titre «Visiones de Argelia» (Vision d'Alger), elle comprend une vingtaine d'aquarelles, des esquisses aux couleurs fluides et aux traits dilués.
Enrique Flores reproduit dans ses peintures aux volumes infimes et légers, aux dimensions aériennes et aux reflets minces et vaporeux, la ville d'Alger, ses rues et son architecture. L'espace urbain est transfiguré avec autant d'imagination que de créativité, le tout rehaussé par une touche originale empreinte de poésie – et de lyrisme plastique.
L'artiste, inspiré, donne une autre image de la ville d'Alger, une vision plutôt poétique, un regard coloré et savoureux. Cela fait du décor qu'il compose et recrée sur un ton plus au moins fantaisiste attrayant : le regard est aussitôt happé par autant de couleurs et de formes qui composent le contenu des aquarelles, et notamment par la manière dont Alger et sa spatialité externe sont représentées.
Alger est imagée, rêvée dans un blanc – celui-ci fait référence au surnom de cette ville, à savoir «Alger la Blanche» – immaculé que viennent perturber des touches de bleu – en référence au ciel et à la mer. Des peintures envoûtantes, lumineuses et pittoresques. Enrique Flores compose également des peintures représentant une autre ville du littoral algérien : Oran. Même démarche et tournures de représentation : des façades d'immeubles, la rue, des optiques larges avec une prédominance de la couleur ocre. Symbole de maturité. Des paysages qui reflètent aussi la beauté d'une ville côtière tournée vers la mer. Une ville, chargée, elle aussi, d'histoire et de vécu. De la côte algérienne, l'illustrateur nous emmène ensuite dans le Sud algérien, plus précisément à Ghardaïa, Timimoun et Taghit. Trois destinations particulières, réputées aussi pour leur architecture exceptionnelle, leur beauté unique… Il représente ces trois villes dans un rouge dénotant force et passion. A travers ses aquarelles, Enrique Flores se présente comme un inspiré : il est inspiré par l'Algérie, ensorcelé par son charme, happé par l'éclat et l'éblouissement de son décor. L'Algérie constitue pour l'artiste une source d'inspiration.
Enrique Flores (Badajoz, Espagne, 1967) est un artiste-illustrateur. Il a étudié les Beaux Arts et s'est consacré à l'illustration de livres pour enfants et a aussi travaillé pour des revues en tant que free-lance, ainsi que pour le journal El Pais où il illustre la section «La Cuarta Pagina».
L'exposition fait partie d'un projet qui a débuté en 1990 lors du voyage d'Enrique Flores à Cuba, où l'artiste a entrepris, sous forme de carnets de voyages, d'illustrer plusieurs pays et continents entre le Népal, l'Inde, la Grèce, l'Italie et aujourd'hui l'Algérie. Après avoir passé un mois dans notre pays et sillonné sa côte (nord et ouest) et son Sud (Timimoun, Ghardaïa et Taghit), Enrique Flores revient avec un florilège d'aquarelles. Aussi belles les unes que les autres. Sur les vingt exposées, une quinzaine en l'honneur d'Alger. Enrique Flores fait entre 4 et 5 esquisses par jour en utilisant des couleurs saturées et d'intéressantes compositions. Il travaille toujours avec l'aquarelle, en commençant avec un gros pinceau, sans utiliser de crayon. Ses dessins sont simples, directs et de grand impact. Il raconte que ses cahiers lui servent à se rappeler, des années après en les voyant, ce qu'il a vécu.
Yacine Idjer


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