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L'Algérie en aquarelles
L'illustrateur espagnol Enrique Flores expose à l'Institut Cervantès
Publié dans Liberté le 03 - 05 - 2010

Un pays qui reste encore un mystère. C'est aussi une source d'inspiration pour les artistes. Ce fut le cas pour l'illustrateur espagnol Enrique Flores qui expose depuis le 14 avril ses aquarelles à l'Institut Cervantès d'Alger.
“Visiones de Argelia”, tel est l'intitulé de cette exposition qui se tiendra jusqu'au 31 mai prochain. Une exposition dédiée à l'Algérie car l'artiste y expose des tableaux d'Alger, d'Oran et du Sud.
Toutefois avec une prédominance pour Alger la Blanche.
La ville du saint patron Sidi-Abderrahmane. Le visiteur peut à loisir découvrir Alger avec une autre vision, un autre regard, une autre approche : ceux d'un étranger qui découvre ou plutôt redécouvre cette ville.
Après avoir passé un mois dans notre pays et sillonné sa côte (nord et ouest) et son Sud (Timimoune, Ghardaïa et Taghit), Enrique Flores revient avec un “florilège” d'aquarelles. Aussi belles les unes que les autres. Sur les vingt exposées, une quinzaine en l'honneur d'Alger. Elle est représentée sous toutes ses coutures. Sous tous les angles. Ce qui nous frappe en premier, c'est le blanc des toiles. Le blanc qui fait référence au surnom de cette ville, à savoir “Alger la Blanche”. Un blanc immaculé que viennent perturber des touches de bleu. Une couleur qui représente, la méditation, la rêverie et la paix.
Çà et là, ces touches mettent plus en valeur non seulement la beauté ô combien ensorcelante de la ville, mais aussi son architecture coloniale. À regarder ces aquarelles d'Alger, on pourrait se dire : “Il était une fois Alger. Ville enchanteresse aux mille et un charmes. Mystérieuse, elle reste une ville attachante. On l'adopte facilement car ébloui par sa lumière, son architecture et surtout sa beauté encore pittoresque.” Après la capitale, c'est El Bahia qui nous interpelle. Même topo, des façades d'immeubles, la rue, des optiques larges avec une prédominance de la couleur ocre. Symbole de maturité. Des paysages qui reflètent aussi la beauté d'une ville côtière tournée vers la mer. Une ville, chargée, elle aussi, d'histoire et de vécu. De la côte algérienne, l'illustrateur nous emmène dans le Sud algérien, plus précisément à Ghardaïa, Timimoune et Taghit. Trois destinations particulières, réputées aussi pour leur architecture, leur beauté…
Et là, c'est le rouge qui prend le dessus. Un rouge représentant la force et la passion. Ces quelques aquarelles montrent des villes au cœur du désert, mais où il n'y a pas uniquement le sable. La verdure existe, contrastant avec l'aridité de ces régions. Par ailleurs, la fluidité des couleurs et surtout le trait du pinceau de l'artiste font de ces toiles de véritables cartes postales.
Vivantes, le visiteur est vite fait transporté. Plus qu'une invite au voyage, les regarder, c'est une réconciliation avec soi.
Ça apaise les yeux. “Visiones de Argelia”, c'est plus qu'une vision, c'est une reproduction d'un lieu, d'une beauté d'un pays qu'Enrique Flores trouve “très amical, lumineux et très grand, immense”.
“Visiones de Argelia” de l'illustrateur espagnol Enrique Flores, jusqu'au 31 mai 2010 à l'Insitut Cervantès d'Alger.


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