La maison de la culture de Tizi Ouzou organise du 25 au 27 mai un colloque sur feu Tahar Djaout, en hommage à cet écrivain journaliste, auteur de Vigiles, qui s'est éteint à l'âge de 43 ans, victime d'un attentat terroriste le 26 mai 1993. Pour la reconstitution du parcours de l'auteur, de la sentencieuse citation : «Si tu dis tu meurs, si tu ne dis pas tu meurs, alors dis et meurs», le programme prévoit une exposition permanente, appuyée par la projection d'un film intitulé L'encre de la liberté que lui a dédié à titre posthume le réalisateur Hocine Redjala. En plus d'un montage de joutes poétiques comme les affectionnait l'aède du Solstice barbelé et d'une lecture de textes extraits de ses nouvelles Les rets de l'oiseleur, les organisateurs du colloque ont programmé également des communications-témoignages sur cet intellectuel, modèle du non-conformisme, animées par des compagnons qui ont eu à le côtoyer, dont Abdelkrim Djaad, son confrère à Algérie actualités et cofondateur de l'hebdomadaire Ruptures qui donnera une conférence ayant pour thème «Tahar Djaout, le journaliste et le compagnon». «Tahar Djaout à la recherche des ancêtres» est l'intitulé d'une communication qui sera présentée, jeudi prochain par l'écrivain Djillali Khellas, alors qu'une autre communication en rapport avec le thème sera animée par Omar Belhouchet et Abrous Outoudert. Tahar Djaout est né le 11 janvier 1954 au village d'Oulkhou dans la commune côtière d'Aït Chafaâ, dans la wilaya de Tizi Ouzou. R. C. / APS