Un colloque en hommage à l'écrivain et journaliste Tahar Djaout se tiendra entre le 25 et le 27 mai prochain à la maison de la culture de Tizi-Ouzou . Ce rendez-vous sera une occasion pour les spécialistes de revenir sur le parcours de l'auteur des "Vigiles" premier intellectuel à avoir ouvert la liste macabre des assassinats des intello en Algérie. L'auteur des "Chercheurs d'os " a été assassiné à l'âge de 43 ans, lors d'un attentat terroriste le 26 mai 1993, commis alors qu'il se trouvait au volant de sa voiture à Ain Benian, à l'ouest d'Alger. Pour la reconstitution du parcours de l'auteur, de la sentencieuse citation : "Si tu dis tu meurs, si tu ne dis pas tu meurs, alors dis et meurs", le programme prévoit une exposition permanente, appuyée par la projection d'un film intitulé "L'encre de la liberté" que lui a dédié à titre posthume le réalisateur Hocine Redjala. En plus d'un montage de joutes poétiques comme les affectionnait l'aède du "Solstice barbelé" et d'une lecture de textes extraits de ses nouvelles "Les rets de l'oiseleur", les organisateurs du colloque ont programmé également des communications-témoignages sur cet intellectuel, modèle du non-conformisme, animées par des compagnons qui ont eu à le côtoyer, dont Abdelkrim Djaad, son confrère à "Algérie actualités" et co-fondateur de l'hebdomadaire "Ruptures" qui donnera une conférence ayant pour thème "Tahar Djaout, le journaliste et le compagnon".