Depuis vendredi dernier, la terre a tremblé à quatre reprises à travers différentes régions du pays. Intervenant après le séisme ayant causé des pertes humaines à M'sila, le 14 mai dernier, ces secousses auraient pu être une source d'inquiétude si le CRAAG ne s'était pas montré rassurant, affirmant que c'est là une activité «normale». Deux séismes ont été enregistrés en moins de 24 heures au niveau des wilayas de Batna et Mascara. Ce matin, à 8h26, un tremblement de terre de magnitude 3,7 sur l'échelle de Richter a secoué la wilaya de Batna, a indiqué le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) dans un communiqué. L'épicentre de la secousse a été localisé au nord-est de Aïn Touta. Hier, à 22h 25, un autre séisme de 3,7 sur l'échelle de Richter a été enregistré dans la wilaya de Mascara. L'épicentre de la secousse a été localisé à 15 kilomètres au sud-ouest de la commune de Hacine. Avant-hier dimanche, une autre secousse de magnitude 3,9 a été enregistrée à 13h 09 dans la wilaya de Béjaïa. Son épicentre a été localisé à sept kilomètres au nord-ouest de la commune de Kherrata. Vendredi dernier, un autre séisme de la même magnitude a été enregistré à 13h 10 à Aïn Benian. Son épicentre a été localisé à 10 km au nord-est de Aïn Benian. Toutefois, un responsable du Centre national de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) a indiqué que l'activité sismique que connaît l'Algérie ces derniers temps n'est pas alarmante dans la mesure où le nombre de séismes enregistrés se situe dans le cadre de la moyenne nationale. «Personne ne peut prédire un séisme, mais je peux toutefois dire que nous sommes dans la moyenne nationale qui est de l'ordre de 60 secousses par mois», a affirmé le responsable de la communication au CRAAG, Hamou Djellid. Il a précisé que dix secousses ont été ressenties depuis le début du mois, soit un chiffre «tout à fait raisonnable».