De notre bureau : Atouts n Azeffoun ou ancienne Ruzazus a plus d'un tour dans son sac pour séduire ses visiteurs et les garder dans ses filets. Située à 65 km au nord-est de Tizi Ouzou, Azeffoun s'abandonne à la caresse des vagues de la grande bleue qui ne se lasse pas de sculpter, au fil des siècles, la lisière tantôt rocheuse tantôt sablonneuse, sur une longueur de 27 km. C'est durant l'été que la ville se pare de tous ses atours et met en valeur sa beauté pour le plaisir des vacanciers qui s'y rendent pour des moments de détente sur ses jolies plages. On y vient de partout de Kabylie et des autres wilayas pour découvrir sa façade maritime à travers ses plages celle dite du centre, le caroubier mais surtout le petit paradis dont le nom, à lui seul, suffit à faire rêver les estivants. Des plages qui ont été aménagées pour offrir toutes les commodités aux baigneurs, ce qui a ôté à ses espaces leur côté vierge. Certains habitants de la localité et même des vacanciers regrettent, en effet, les changements opérés sur les plages même si ces derniers, sont destinés à leur offrir plus de confort. Mis à part ce petit note de regret, Azeffoun a d'autres sites à offrir à ceux qui veulent bien la découvrir. La région a été un ancien comptoir phénicien avant de devenir un important centre pour les Romains qui lui donnèrent le nom de Ruzazus qui signifie cap escarpé. Elle fut fondée sous le règne de l'empereur Auguste. C'est sur ce site que les autochtones érigèrent le village d'Azeffoun après le départ des Romains. Les vestiges de l'ancienne Ruzazus, dont des termes, des citernes, une nécropole, une ancienne huilerie... sont encore visibles dans ce village qui mérite aussi qu'on s'y attarde pour s'imprégner des traditions que les villageois ont jalousement préservées. Mais ce qui ne manquera pas d'éveiller la curiosité des visiteurs ainsi que leur fascination – étant uniques au monde (il en existe de similaires uniquement à Béjaïa et en Espagne) –, ce sont les allées couvertes d'Ath Rhouna qui sont en fait des tombes constituées d'un couloir dallé pour y enterrer les morts et surmonté au début d'un dolmen (lire notre article sur le site d'Athmane Rhouna dans notre édition de jeudi passé). Mais ce n'est pas tout, car Azeffoun a aussi un joli port qui mérite bien le détour pour apprécier le phare et rencontrer les pêcheurs qui s'affairent dans leurs cases après une aube passée au cœur de la grande bleue en quête de poissons que les vacanciers pourront déguster dans les restaurants de la ville, en soupe et en grillades notamment car à Azeffoun, on aime le poisson qui sent bon la mer. Depuis peu, les restaurants et les hôtels (au nombre de cinq) proposent aussi le loup et la dorade de la ferme aquacole de Melata la première réalisée et mise en exploitation au niveau national. Enfin, il y a aussi la luxuriante forêt d'Azeffoun qui couvre 7 718 hectares de la commune. Le chêne liège, le pin maritime et l'eucalyptus se côtoient dans une douce mosaïque aux tonalités chantantes. Azeffoun est une invitation au repos, à la détente et à l'évasion. APC de Tizi Ouzou Le FLN préoccupé par le blocage La situation de blocage que vit depuis quelques mois l'APC de Tizi Ouzou et qui, du reste, n'est pas nouvelle puisque depuis 10 ans l'assemblée du chef-lieu de wilaya gère des blocages récurrents, préoccupe le FLN. Après une réunion des élus de la formation de Abdelaziz Belkhadem, au niveau de la kasma en présence du chef de cette institution et du mohafedh en mai dernier, pour tenter de trouver une solution au problème, la situation demeure en l'état. Le maire qui n'a pas plus de 08 élus avec lui sur un total de 23, a été contraint de faire voter le budget primitif sans quorum pour éviter le blocage du développement de la commune. Hamid Malki, chef de la kasma de Tizi Ouzou que nous avons rencontré, nous dit lancer un appel à tous les élus afin de mettre de faire fi de leurs susceptibilités politiques pour œuvrer ensemble au développement de la commune. A propos des informations faisant état de la démission de certains élus, il nous dira qu'aucune démission n'a été officiellement déposée au niveau des services concernés. «Ces élus doivent clarifier leur situation. S'ils sont démissionnaires qu'ils laissent les autres travailler», ajoute notre interlocuteur. Quant à ceux qui dénoncent la gestion de l'APC, la qualifiant de «mauvaise», il nous dira que cette gestion a été assurée de manière collégiale entre le FLN, le RCD, le RND et même le FFS. Aussi la responsabilité doit être partagée. Le FLN n'écarte pas le recours à une «décision ferme» si le blocage persiste, conclut notre interlocuteur. Secteur du textile Solidarité avec Numédia Confection Le conflits qui secoue depuis le mois de décembre 2009 l'unité de textile Numédia confection et qui oppose les travailleurs à l'administration persiste toujours en l'absence de solutions qui prendraient en charge les revendications socioprofessionnelles des travailleurs. Lundi passé les sections syndicales des 05 unités textiles de la wilaya de Tizi Ouzou, à savoir Numédia Confection, de Tizi Ouzou, CTO de Draâ Ben-Khedda, Ecotex de Aïn El-Hammam, Chemiserie du centre de Larbaâ n'Ath Irathen et Filtal de Tizi Ouzou se sont réunies au siège de l'union de wilaya de l'Ugta en présence des secrétaires généraux de l'union de wilaya et de l'union locale de l'Ugta pour évaluer la situation qui prévaut au sein de Numédia confection. Dans une déclaration rendue publique mardi, ces sections syndicales regrettent qu'en dépit des «dénonciations et sollicitations adressées aux autorités administratives (SGP-groupe, inspection du travail) et aux autorités syndicales, les travailleurs de Numédia confection continuent à subir les affres et le calvaire quotidien d'une direction qui n'a d'autre objectif que l'entrave des libertés syndicales, la persécution des syndicalistes et la violation de la réglementation». Dans le même document, les rédacteurs dénoncent «l'incapacité de la direction à assurer une gestion fiable et rationnelle capable de relever et de sortir l'entreprise de la situation chaotique dans laquelle elle reste plongée» tout en interpellant les autorités concernées à intervenir pour prendre des décisions «à la hauteur de la gravité de la situation». Les cinq sections syndicales menacent de recourir à un mouvement de protestation commun en guise de solidarité avec Numédia confection, et ce, jusqu'au règlement de la crise. Draâ Ben-Khedda / Transports La concurrence crée l'émeute L'ouverture des lignes de transport dans la wilaya de Tizi Ouzou n'a pas fait que des heureux, et ce, bien que beaucoup de jeunes aient pris d'assaut la direction concernée pour demander l'attribution de lignes. Il faut dire que ce secteur a permis d'absorber une partie non négligeable du taux de chômage dans la région notamment parmi les sans-niveau. Mais cette ouverture ne fait pas la joie de ceux qui sont déjà en activité. Mardi passé, les transporteurs de la ville de Draâ Ben-Khedda qui assurent le transport de voyageurs entre cette localité et Tizi Ouzou, sont descendus dans la rue et ont coupé la route à la circulation. Le problème a commencé avec l'arrivée, dimanche, des bus de l'Entreprise de transport urbain de Tizi Ouzou (Etuto) qui ont commencé à assurer le transport des voyageurs notamment, ceux de la partie sud-est de la ville (du côté de l'APC, de la daïra, de la polyclinique…). Ces derniers proposent des tarifs identiques à ceux pratiqués par les fourgons à savoir 15 Da avec l'avantage de déposer les voyageurs au niveau de l'artisanat soit en plein centre-ville de Tizi Ouzou. Aussi les voyageurs préfèrent-ils prendre les bus de l'Etuto. Une démarche qui n'a pas été du goût des propriétaires de fourgons qui ont observé une grève mardi passé. En sus de l'arrêt de travail, ils ont également fermé la RN12 au niveau du pont à la sortie Est de la ville créant des désagréments à ceux qui travaillent à Tizi Ouzou et qui n'ont pas pu rejoindre leur poste. Les manifestants demandent le retrait des bus craignant de perdre leurs clients. Le directeur des transports souligne, pour sa part, que l'Etuto est un opérateur comme les autres qui a demandé une ligne, laquelle, lui a été accordée après l'étude de son dossier.