Un consortium franco-saoudien, dont le couple français Alstom-SNCF, et un deuxième incluant des firmes espagnoles ont été hier, samedi, les seuls à se porter candidats pour le projet de TGV Djedda-La Mecque-Médine en Arabie saoudite. Au moins, cinq groupes, incluant des firmes d'Allemagne, de Chine et de Corée du Sud, avaient été préalablement retenus pour soumettre leurs offres pour la construction du TGV Al-Haramaïn, long de 450 kilomètres. Le futur TGV est destiné à aider au transport des pèlerins entre Djedda et les deux villes saintes de l'Islam, notamment durant le pèlerinage annuel qui attire quelque 2,5 millions de musulmans de par le monde pour un séjour de deux semaines en moyenne. L'un des deux consortiums est celui d'Al-Rajhi, formé de la firme immobilière saoudienne Al-Rajhi et d'Alstom-SNCF, alors que le second est formé d'entreprises espagnoles avec le conglomérat saoudien Al-Shoula. Le consortium vainqueur fournira le matériel roulant et assurera la maintenance et l'exploitation de la ligne à grande vitesse pendant 12 ans. En février, le gouvernement saoudien avait annoncé que le Fonds d'investissement public devrait aider au financement au projet.