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Méconnaissance ou manque de moyens ?
Publié dans Info Soir le 14 - 07 - 2010

Interrogation n Pourquoi l'assurance vie est en mal d'existence en Algérie ? Une question pour laquelle certains professionnels et experts en la matière ont suggéré des solutions.
Boudée par les Algériens, la forte contribution de l'assurance vie dans la production globale du secteur dans certains pays développés n'est pourtant plus à prouver.
Selon les chiffres fournis par le Conseil national des assurances (CNA), l'assurance des personnes représente 50% du secteur dans certains pays développés. Cependant, en Algérie, elle n'est que de 7% alors que le potentiel est plus important notamment avec l'essoufflement du système national des assurances sociales et de la retraite, mais aussi avec le développement du marché de l'emploi durant la dernière décennie.
Ce taux reste dérisoire par rapport à une moyenne mondiale de près de 60%. Une chose est sûre, ce type d'assurance reste méconnu chez la plupart des citoyens contrairement à d'autres produits tels que l'assurance automobile ou l'assurance maladie. Ce constat a été livré par Amara Latrous, président de l'Union algérienne des sociétés d'assurance et de réassurance (UAR), et également P-DG de la SAA lors d'une conférence de presse tenue au mois de mai dans les locaux du CNA à Hydra (Alger) «La culture d'assurance n'est pas assez répandue chez nous et très souvent les gens méconnaissent les bienfaits et l'intérêt de cette assurance», a révélé M. Latrous.
«Il faut développer toute une culture chez nous pour pousser les gens à souscrire une assurance vie», a-t-il suggéré. Dans cette optique, le P-DG de la SAA a relevé quelques insuffisances en matière de sensibilisation et de communication permettant la vulgarisation de ce produit. La branche vie pâtit de l'absence d'une culture de prévoyance chez les Algériens.
«La culture de prévoyance n'est pas encore bien ancrée dans les habitudes. C'est ce qui explique la faiblesse des émissions relatives aux assurances non obligatoires», a indiqué, le secrétaire du conseil National des assurances (CNA), Abdelhakim Benbouabdellah. Cette situation peu reluisante des assurances non obligatoires explique en grande partie le faible taux de pénétration de l'assurance, tous types de contrats confondus, dans l'économie nationale. En sus, affirment certains experts auprès du CNA, le marché financier ne répond pas aux soucis de rentabilité des assurances et ne draine pas l'épargne. Le mieux est de pouvoir cerner véritablement et assez distinctement les meilleures pistes pouvant faciliter la tâche aux sociétés d'assurance et aux assurés et permettre de développer cette branche d'activité. Les membres du CNA ont souhaité l'organisation de manifestations interprofessionnelles afin de trouver les solutions adéquates.
Il est important de savoir par ailleurs, que les compagnies d'assurance algériennes (publiques ou privées) sont à moins d'une année de la date butoir relative à la séparation des assurances dommages des assurances de personnes, conformément à la loi 06-04 du mois d'avril 2006 qui a modifié et complété l'ordonnance 95-07. Cette mesure a été effectuée depuis longtemps dans les pays voisins du Maghreb, et ceux de la rive nord de la Méditerranée. D'ailleurs, la part des assurances de personnes et la densité d'assurance au niveau des ces pays sont meilleures qu'en Algérie.


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