Résumé de la 113e partie n A huit ans, Peter Kurten noie deux de ses camarades. La police, qui a pourtant entendu le témoignage d'autres enfants, va parler d'accident. Peter continuera à faire l'école buissonnière et à fréquenter les mauvais garnements. Son père, lui, continue à le battre, pour un oui, pour un nom. C'est ainsi qu'il fait la connaissance d'un jeune employé de la fourrière. — Tu ne vas pas à l'école ? lui demande-t-il — Non ! — Et si la maîtresse se plaignait à tes parents ? Le jeune garçon hausse les épaules. — Tu n'as donc pas peur de ton père ? insiste l'adolescent. — Si, mais mon père n'a pas que ça à faire ! Il remarque des bleus sur son front. — Ton père te bat ? Peter hausse de nouveau les épaules. — Ne t'en fais pas, mon père aussi me bat ou plutôt me battait mais maintenant que je travaille et que je ramène de l'argent, il n'ose plus me toucher… Et puis, s'il me cherche des chicanes, je partirai ! Il tapote l'épaule du jeune garçon. — Tu veux que nous soyons amis ? — Oui, dit Peter. C'est la première fois qu'on lui parle d'amitié. — Je vais te faire entrer dans la fourrière. Tu verras, il y a plein d'animaux, nous allons pouvoir nous amuser ! «S'amuser» ne signifie pas s'amuser avec les animaux ni même les taquiner : les jeux auxquels le jeune l'invite sont plutôt spéciaux : il va apprendre au jeune Peter, qu'il introduit dans les cages des animaux , à les torturer. — Tu vois ce chat, on ne va pas tarder à le tuer. Il lui ligote solidement les pattes et prend un couteau. — Tu vas l'égorger ? demande Peter, impressionné. — Non, ce serait trop rapide. Il plonge le couteau dans les yeux, puis le lâche. Le chat miaule de douleur. Peter frémit. — C'est existant de le voir souffrir, n'est-ce pas ? tu veux essayer sur un autre animal ? — Oui… Et il contemple le chat qu'il vient d'aveugler se débattre dans d'atroces souffrances… «On s'amusait à aveugler les chiens et les chats, à leur couper la queue ou une patte. Nous aimions les voir souffrir !» Le jeune homme l'initie aussi à la bestialité et longtemps, l'adolescent recourra à ce moyen pour satisfaire son appétit sexuel qui s'avère déjà insatiable. Kurten sera profondément marqué par ces années d'apprentissage. Il a d'abord découvert que les hommes sont cruels et impitoyables et qu'il ne doit rien attendre d'eux. Victime de la violence, il s'est exercé, à son tour, à faire souffrir, en commençant par des animaux sans défense... (à suivre...)