Résumé de la 52e partie n La caravane s'est perdue. Une seconde tempête s'abat sur elle. C'est alors qu'on découvre les ruines d'une ville où on s'empresse de se mettre à l'abri. La tempête se calme. Les hommes regardent alors autour d'eux. Les remparts où ils s'étaient abrités, bien qu'en ruine, leur paraissent gigantesques. Merzouk fait cette réflexion. — C'est une grande ville ! Son père est tout aussi étonné que lui. — Je n'en ai jamais vu d'aussi grande ! Son oncle intervient. — Et pourtant, je n'ai jamais entendu parler d'une grande ville dans cette région… — Et une ville en ruine, continue le père, on en aurait entendu certainement parler ! On consulte les guides. — Et vous, vous avez certainement entendu parler de cette ville ! — Non, répondent-ils. Le chef de la caravane, non plus, n'en a pas entendu parler. Les autres voyageurs sont tous étonnés par cette ville. C'est alors que quelqu'un se met à crier. — Regardez, regardez le sol ! En effet, il y avait, sur le sol, des plaques de métal qui brillaient de mille feux. L'un d'eux s'est baissé et s'est écrié : — C'est de l'or ! Chacun se baisse pour regarder. — Ces plaques sont en or ? L'homme qui a parlé dit : «Oui, et de l'or pur !» Tous se sont jetés sur les plaques. — De l'or ! De l'or ! Le chef doit intervenir. — Ne vous battez pas, il y en aura pour tout le monde ! Au détour d'un rempart, en effet, d'autres plaques et des coupoles d'or brillent. Les hommes se sont précipités, criant leur joie. — Nous sommes riches ! Nous sommes riches ! — Béni soit Dieu qui nous a guidés vers cette cité merveilleuse ! Quelques hommes se sont mis à fouiller les alentours de la ville en ruines. — Eh, crie quelqu'un, j'ai trouvé une entrée ! — Une entrée ? — Oui, on peut entrer dans la ville ! On croyait une entrée en surface mais c'est d'une entrée souterraine qu'il s'agit. — Elle doit conduire à l'intérieur de la ville ! — La ville doit regorger de richesses ! — Et les habitants ? — Les habitants ont dû la déserter ou alors, ils sont morts… — Il faut entrer dans la ville, d'autres richesses nous y attendent ! (à suivre...)