Résumé de la 49e partie n La caravane est de retour. La première journée se passe bien. A la tombée de la nuit, la caravane s'arrête sur une bute pour le bivouac. Le lendemain, on reprend la route. La journée s'annonçait, comme la précédente, sans incident… Mais hélas, voilà qu'après la prière du dhor, à la mi-journée, un vent se lève. — Mets ton chèche contre la bouche, dit le père de Merzouk. On a cru un moment que le vent allait cesser, mais comme il redoublait d'intensité, on décide de se mettre à l'abri ; — Attache bien les chameaux, a dit le père de Merzouk. Le vent les affole, ils peuvent s'élancer dans le désert et disparaître à jamais ! Aidé de son cousin, le jeune garçon fait baraquer les bêtes et, à eux deux, ils leur garrottent les pattes. La tempête fait rage. Tous les hommes ainsi que les bêtes se sont réfugiés sous une dune de sable, attendant qu'elle s'apaise. Le père et l'oncle rassurent leurs fils. — Nous sommes à l'abri, ici… — Nous repartirons dès que le vent cessera de souffler ! En effet tous sont décidés à reprendre aussitôt la route, mais la tempête tarde et quand elle se calme enfin, il fait nuit. — Père, demande Merzouk, inquiet, est-ce que nous allons repartir ? — Je ne pense pas, dit le père, mais il faut voir ce que le chef décidera. Le chef, en effet, prend la décision de rester. «Il vaut mieux bivouaquer ici, dit-il, demain nous reprendrons la route !» On a donc passé la nuit sur place, un peu fâché d'avoir perdu plusieurs heures, des heures qui auraient rapproché les hommes de chez eux. — Sans cette tempête, dit Merzouk, demain, nous aurions pu rentrer… — Ne regrette rien, dit le père, peut-être qu'un incident grave aurait pu se produire en cours de route. Ne dit-on pas que tout retard a quelque chose de bon ? — On le dit. — Alors, dors… La nuit s'est bien passée. La caravane repart, le lendemain, de bonne heure. A peine a-t-on fait quelques dizaines de mètres que les guides s'arrêtent. — Que se passe-t-il ? leur demande le chef. — Nous nous sommes écartés de notre route, disent-ils. — Comment cela ? dit le chef. — C'est sans doute à cause de la tempête…Dans la hâte de trouver un abri, nous avons changé d'itinéraire ! — Eh bien retrouvez la route ! dit le chef. Il faut aller plus au Nord, dit l'un des guides. — Je pense qu'il faut plutôt prendre la direction du sud, dit le second — Non, il faut aller plus à l'Est ! Ils étaient en désaccord, en fait, les membres de la caravane ont fini par comprendre qu'on était perdu et que les guides, eux, avaient perdu leurs repères. Les hommes se regardent, atterrés : qu'allaient-ils faire ? (à suivre...)