n «La Coupe du monde fut un succès total à mon sens. L'organisation était vraiment parfaite. On a tout fait pour nous faciliter la tâche. Il suffit d'avoir le badge d'accréditation délivré par la Fédération internationale de football (Fifa) pour avoir accès aux stades, aux zones mixtes et aux centres de presse. Les organisateurs étaient très disponibles. Dans chaque ville, il y avait un centre d'accueil et d'orientation qui nous donnait des informations sur les hôtels disponibles, les restaurants, les prix pratiqués. Au niveau des centres de presse, tu as toutes les commodités : ordinateurs, fax, Internet. Mieux encore, tu as toutes les informations relatives aux matches qui se jouent un peu partout. Avant le début de chaque rencontre, on mettait à notre disposition la liste des joueurs de chaque équipe et à la mi-temps, on nous fournissait toutes les statistiques. Au coup de sifflet final de l'arbitre, on avait immédiatement aussi toutes les données sur le match. Les organisateurs étaient très compréhensifs également. Personnellement, j'ai accédé à la zone réservée aux chaînes de radio et de télévision pour interviewer Franck Lebœuf sur le parcours de l'équipe nationale alors que je n'en avais pas le droit. Une jeune femme faisant partie du comité d'organisation s'en est aperçue et est venue me demander de lui remettre mon badge. J'ai dû alors lui expliquer que je n'avais pas d'autres choix que d'accéder à cette zone pour pouvoir interroger l'ancien joueur de l'équipe de France, et elle m'a souhaité bon courage ! Je dois aussi signaler que des bus ont été mis à notre disposition, notamment au niveau des aéroports et des centres de presse.»