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Projection/«Ma fille restera ma fille»
Un produit décevant
Publié dans Info Soir le 27 - 07 - 2010

Image n Ma fille restera ma fille est l'intitulé du film présenté, hier, en avant-première, à la salle Ibn Zeydoun (office de Riad el-feth).
Ecrit et réalisé par Yahia Debboub et conjointement produit par ISP Com et le ministère de la Culture, le film – ou plutôt téléfilm – raconte l'histoire d'un père, Ali, un brave et honnête homme, avec cependant un défaut : il préfère les garçons aux filles.
Marié à Samia, il a eu trois filles et ce n'est qu'à la quatrième tentative, qu'il a eu un garçon. Toute son attention, il la prodigue à son fils, alors que ses filles sont négligées. Il a d'ailleurs fait arrêter à ses deux premières leur scolarité. Mais pas à la troisième, Amina, qu'il préfère à ses deux sœurs, parce qu'il la considère comme un garçon. Et une fois qu'il a eu Nacim, son fils, le père se détourne de ses trois filles et se consacre à son dernier qui deviendra le préféré.
Plus tard, et au fil des ans, les enfants ont grandi et se sont fait une situation familiale et sociale. La mère décède et le mari se retrouve seul. Dans sa solitude, il finit par ne retrouver que ses trois filles – celles-ci se sont occupées de leur mère avant qu'elle ne les quitte, et maintenant elles soignent leur père malade. Elles sont aux petits soins avec lui, alors que Nacim, son préféré, ne s'inquiète nullement pour lui et ne lui rend même pas visite, alors qu'il ne cesse de le réclamer. Nassim a d'ailleurs agi de la même façon avec sa mère lorsqu'elle était au crépuscule de sa vie. Et c'est là que Ali se rend compte de l'erreur qu'il a commise, lorsque ses filles étaient petites. Il regrette sa misogynie. C'est ainsi qu'il découvre son erreur, celle d'avoir sous-estimé la valeur de ses filles. L'histoire du film relève du drame social, même si elle est ponctuée, dans la première partie, d'humour et de scènes à la limite de la comédie. Même si l'histoire en question se révèle émouvante, parce qu'elle aborde une réalité, voire une actualité, le scénario, en revanche, reste creux et plat. Il relève plus de la parlote que d'un dialogue recherché et soutenu. Cela nuit à la trame et la prive de sa crédibilité. Le scénario manque cruellement de franchise et de contenu.
Quant à la réalisation (sur support DVD), elle se révèle, tout comme le scénario, insuffisante. Plusieurs lacunes dont la prise de son et de vue limitent la portée du film et le rendent soporifique, par moments ennuyeux, accablant. En outre, la direction des acteurs et actrices laisse fort à désirer : un jeu plat, faux qui frise, parfois, le ridicule. Le film manque de tact et d'imagination. C'est d'ailleurs sur le modèle d'un feuilleton qu'il a été réalisé, feuilleton identique à celui que la télévision a l'habitude de faire passer – pour ne pas dire fourguer – pendant le mois de ramadan. Le générique en dit long sur son genre. Il est regrettable de voir une histoire aussi émouvante galvaudée plutôt que d'être abordée d'une manière soutenue et sérieuse : le film n'est pas suffisamment développé. Le travail de réalisation reste désespérément bâclé. C'est un véritable gâchis.


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