Afflux n Azeffoun attire des milliers d'estivants qui viennent des quatre coins du pays mais aussi de l'étranger pour y passer quelques jours de vacances au milieu d'un décor naturel féérique. Cette fascinante ville côtière de la wilaya de Tizi Ouzou recèle des potentialités et des atouts naturels énormes pour le développement du tourisme, notamment un littoral qui s'étend sur plus de 37 kilomètres. A chaque saison estivale, la ville s'anime dès les premières heures de la matinée, imprimant une ambiance accueillante et conviviale, en total paradoxe avec le reste de l'année, selon la grande majorité des habitants rencontrés. «Cette année, il y a beaucoup plus d'estivants comparé à l'année précédente. Et vous remarquerez qu'il y a une très bonne ambiance de jour comme de nuit. En hiver ou durant le reste de l'année, en revanche, c'est plus triste», nous dit Nacer, un jeune rencontré dans une cafétéria. Il est 10h, le centre-ville grouille déjà de monde et la circulation automobile y est alors de plus en plus difficile. Des pères de famille accompagnés de leurs enfants font quelques courses avant de prendre le chemin de la plage. «S'il te plaît papa, plus vite, j'ai hâte d'être à la plage», lance, depuis la voiture, un bambin à son père qui faisait le tour des étalages des commerçants. 11h 45, la ville commence déjà à se vider. «C'est le moment de se rendre à la plage», nous dit un enfant en short, sa serviette autour du cou, accompagné de ses amis. Il est 14h, nous nous trouvons sur la merveilleuse plage Le Caroubier, située au chef-lieu de la daïra d'Azeffoun et qui s'étend sur une superficie de 6 700 m2. Calme et assez propre, elle affiche déjà complet en cette journée de week-end du mois de juillet. D'ailleurs, il est, de façon générale, assez délicat de trouver un endroit, si ce n'est «l'endroit idéal» où installer son parasol. «Il aurait fallu vous y prendre plus tôt», lance un jeune, allongé sous son parasol, à un père de famille désarmé devant le manque de place. Cette plage attire des milliers d'estivants chaque été et cela est dû principalement à sa proximité de la ville d'Azeffoun. «Chaque été, je passe mes vacances, ici, à Azeffoun. C'est une région idéale pour se reposer. J'ai une préférence pour la plage du Caroubier pour la propreté et la sécurité. On peut s'y rendre en famille sans aucune appréhension», nous confie un père de famille habitant Alger. 15h, nous empruntons la route qui mène à la commune d'Aït Chafaâ, plus exactement à la plage Le Petit Paradis. Le besoin de faire une halte s'est alors imposé à nous et nous accostons la plage de Sidi Khelifa, à 10 km du chef-lieu de la daïra d'Azeffoun. Traverser cette distance pour se dorer au soleil ne constitue nullement un obstacle pour les estivants en provenance de la ville, au vu de la beauté du site. Notre pause terminée, nous quittons les lieux et reprenons le chemin de notre destination initiale : la fameuse plage Le Petit Paradis, qui, comme son nom l'indique, est un petit el dorado où le bleu de la Méditerranée se perd dans le vert des forêts avoisinantes, offrant un paysage des plus fascinants. Nous n'étions pas du tout étonnés de la voir archicomble.