Australie : élections l L'Australie entamait ce dimanche une période d'instabilité institutionnelle avec un Parlement sans majorité au lendemain d'élections législatives qui n'ont pas départagé les travaillistes au pouvoir et l'opposition conservatrice à l'issue d'un vote sanction pour le Premier ministre. Sur 78% des bulletins dépouillés, les travaillistes comptaient 70 sièges contre 72 à la coalition libérale/nationale de Tony Abbott. Selon les projections, les conservateurs obtiendraient 73 sièges et les travaillistes 72, soit moins que les 76 sièges (sur 150 députés) nécessaires pour obtenir une majorité. Burkina Faso : candidature l Blaise Compaoré, 59 ans, au pouvoir depuis 1987, a officiellement annoncé, hier, à Ouagadougou, sa candidature pour l'élection présidentielle du 21 novembre et dont il est le grand favori. «Oui, j'accepte de solliciter le suffrage du peuple burkinabé pour écrire avec lui de nouvelles pages», a solennellement déclaré Compaoré devant 4 000 militants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), son parti qui l'avait désigné le 7 août en son absence. Le chef de l'Etat burkinabé a fait un bilan élogieux de son dernier quinquennat, assurant que son pays avait réalisé de remarquables transformations et d'impressionnants résultats. Guinée : présidentielle l Le parti de Cellou Dalein Diallo, favori au second tour de la présidentielle du 19 septembre en Guinée, a demandé, hier, le départ du Premier ministre de transition, Jean-Marie Doré, qui souhaite modifier la Constitution. «Nous demandons le départ de Jean-Marie Doré de la primature parce qu'il a perdu la raison», a déclaré Oussou Fofana, directeur de la campagne électorale de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG). «Nous demandons au président de la transition (le général Sékouba Konaté) de démettre son Premier ministre et de garder le poste jusqu'à la fin du processus», a-t-il ajouté. Turquie : violences l Quatre rebelles kurdes et un soldat turc ont été tués hier au cours d'affrontements dans le sud-est du pays. Parmi les militants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) tués au cours des affrontements, figurent deux femmes, précise un communiqué des services du gouverneur de la province. L'opération de l'armée turque dans la zone continue. Le PKK a décrété unilatéralement une trêve des combats pour la période du mois de ramadan, qui a commencé le 11 août, comme il l'avait déjà fait en d'autres années. Or, l'armée turque ignore ces annonces de trêve et poursuit ses opérations contre les rebelles kurdes.