Des anges sont venus ensuite rendre visite à Abraham. Dieu a dit : «Et Nos émissaires sont, certes, venus à Abraham avec la bonne nouvelle, en disant : Salam ! Il dit : Salam, et il ne tarda pas à apporter un veau rôti. Puis, lorsqu'il vit que leurs mains ne l'approchaient pas, il fut pris de suspicion à leur égard et ressentit de la peur vis-à-vis d'eux. Ils dirent : N'aie pas peur, nous sommes envoyés au peuple de Lot. Sa femme était debout, et elle rit alors.» (Sourate 11 versets 69-71). Il a dit aussi : «T'est-il parvenu le récit des visiteurs honorables d'Abraham ? Quand ils entrèrent chez lui et dirent : Paix, il (leur) dit : Paix, visiteurs inconnus. Puis il alla discrètement à sa famille et apporta un veau gras. Ensuite, il l'approcha d'eux. Ne mangez-vous pas ? dit-il. Il ressentit alors de la peur vis-à-vis d'eux. Ils dirent : N'aie pas peur.» (Sourate 51 versets 24-28). Ces anges lui annoncent la destruction du peuple de Lot. Dieu a dit : «Et il (leur) dit : Que voulez-vous, ô envoyés de Dieu ? Ils dirent : En vérité, nous sommes envoyés à des gens criminels, à l'exception de la famille de Lot que nous sauverons tous sauf sa femme. Nous (Allah) avions déterminé qu'elle sera du nombre des exterminés.» (Sourate 15 versets 57-60). Il a voulu intercéder en faveur du peuple de Lot, mais Dieu refusa sa demande. Dieu a dit : «Ô Abraham, renonce à cela ; car l'ordre de Ton Seigneur est déjà venu, et un châtiment irrévocable va leur arriver.» (Sourate 11 verset 76). Il est permis de prélever un morceau d'un corps et de le greffer dans une autre région du même corps à condition que l'opération vise à remplacer un organe perdu, à lui redonner sa forme ou sa fonction normale, à réparer un défaut ou à corriger une laideur qui provoque un préjudice psychologique ou organique. Il est permis de prélever une partie du corps d'une personne et de la greffer dans le corps d'une autre personne si la partie prélevée se renouvelle comme le sang et la peau. Toutefois, il faut respecter les conditions du donneur et vérifier la conformité de l'opération aux normes fixées par la Chariaâ. Il est permis de tirer profit d'une partie d'un organe amputé du corps pour cause de maladie comme le prélèvement de la rétine d'un œil enlevé pour cause de maladie. Il est interdit de transférer un organe vital comme le cœur d'une personne vivante au profit d'une autre personne. Le Paradis sera plein. Selon Abou Saïd Al-Khoudri, le Messager de Dieu (Qsssl) a dit : «Il y eut une dispute entre le paradis et l'enfer. L'enfer dit : J'ai chez moi les tyrans et les orgueilleux. Le paradis répliqua : J'ai chez moi les faibles et les miséreux d'entre les humains. Dieu arbitra alors entre eux en disant : C'est toi, paradis, qui es Ma miséricorde et c'est par toi que Je la donne à qui Je veux. Et toi, Enfer, tu es Mon supplice et c'est par toi que Je tourmente qui Je veux. Je M'engage personnellement à assurer son plein à chacun de vous deux.» (Mouslim). Le paradis existe déjà à l'heure actuelle. Abdoullah Ibn Abbas rapporte du Prophète : «J'ai vu le paradis et voulu m'en saisir d'une grappe (de fruit). Si je l'avais obtenu, vous en mangeriez jusqu'à la fin du monde. J'ai vu l'enfer et n'avais jamais découvert un spectacle aussi affreux.» (Al-Boukhari numéro 993 et Mouslim numéro 1512). La réalité du paradis n'est pas imaginable. Dieu a dit : «Il y aura là (pour eux) tout ce que les âmes désirent et ce qui réjouit les yeux.» (Sourate 43 verset 71). La quasi-totalité des 317 000 habitants des Maldives sont de confession musulmane. Sultanat islamique indépendant durant la majeure partie de son histoire, le pays a su préserver sa culture et son identité au cours des siècles. A Malé, la capitale, se dresse le centre islamique. Avec son dôme doré qui domine la ligne d'horizon, le bâtiment, visible de toutes parts, symbolise l'importance de la religion islamique dans ce pays d'Asie du Sud-Ouest constitué de 1 199 îles. Ce centre, qui date de 1984, comprend une mosquée pouvant accueillir 5 000 personnes, une bibliothèque, un centre de conférences, des salles de classe et des bureaux. Une vingtaine d'autres mosquées sont disséminées dans la ville, dont Hukuru Miski, la plus ancienne, appelée aussi mosquée du Vendredi. Célèbre pour ses sculptures sur pierre qui relatent l'introduction de l'islam dans l'archipel, ce lieu de culte fut construit en 1656 par le sultan Ibrahim Iskandar. Pendant quatre siècles, il servira de mosquée principale aux habitants de Malé. Hukuru Miski est un petit bijou qu'on ne se lasse pas d'admirer. Les Compagnons l Ady Ibn Hatim était un chrétien très respecté dans sa tribu. Lorsque l'appel du Prophète (qsssl) est parvenu, il s'est enfui en Syrie. Par la suite, il se rendit à Médine et partit voir le Prophète qui était en train de réciter le verset suivant : «Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, comme Seigneurs en dehors de Dieu.» Il lui demanda qui il était puis se leva et le ramena chez lui. Une fois à la maison, le Prophète lui demanda : «Ô Ady Ibn Hatem, attribuerais-tu un associé à Dieu ? Connais-tu quelqu'un qui soit plus puissant que Dieu ?» Non, répondit Ady Ibn Hatim. «Ne pratiques-tu pas cette religion qui est une synthèse du christianisme et du sabéisme ? N'as-tu pas droit au quart des butins de ta tribu ?» «Si», répondit Ady. «Pourtant, ta foi te l'interdit», enchaîne le Prophète. Et d'ajouter : «Ce qui te décourage d'embrasser l'islam est peut-être la pauvreté de ses adeptes. Mais en vérité, je te le dis, il viendra un temps où nous ne saurons que faire de notre argent ; c'est peut-être aussi le petit nombre de ses adeptes et le grand nombre de ses ennemis. Bientôt une femme pourra se déplacer de Qadissiya jusqu'à cette maison en toute sécurité. Ce qui pourrait aussi te décourager, c'est de constater que la gloire et la puissance sont en d'autres mains que les nôtres. En vérité je te le dis, un jour la terre de Babel sera à nous.» Ady poursuivit son récit : «M'étant converti, je vis deux de ces prédictions se réaliser : la femme se rendant de Qadissiya à La Mecque en toute sécurité et la conquête des trésors de Cosroès, et je jure par Dieu que je m'attends bientôt à la troisième.» Les piliers de la foi Le croyant aura à rendre des comptes pour ses actes et obtiendra sa Rétribution. Ceci est prouvé par le Coran et la Sounna. Dieu a dit : «Oui, vers nous est leur retour, ensuite, à nous de leur demander des comptes.» (Sourate 88 versets 25 et 26). Il a dit également : «Au Jour de la Résurrection, Nous placerons les balances exactes. Nulle âme ne sera lésée en rien, fût-ce du poids d'un grain de moutarde que Nous ferons venir. Nous suffisons largement pour dresser les comptes.» (Sourate 21 verset 47). D'après Ibn Omar, le Prophète (Qsssl) a dit : «Certes, Dieu approchera le croyant et le couvrira de son voile. Après l'avoir couvert, il lui dira : reconnais-tu tel ou tel péché ? Il répondra oui. Le croyant finit par reconnaître sa faute. Dieu lui dit : J'ai dissimulé tes fautes dans le monde, et je te pardonne celles-ci aujourd'hui. On lui remit un livre de bonnes actions. Quant aux incroyants et aux hypocrites, on proclamera dans toute la création : voilà ceux qui ont menti au sujet de leur Seigneur, la malédiction de Dieu n'est-elle pas sur les injustes.» (rapporté par Al-Boukhari et Moslim). «Sais-tu que Dieu connaît ce qui se trouve dans le ciel et sur la terre, tout cela se trouve inscrit dans un livre. Ceci est pour Dieu chose facile.» (Sourate 22 verset 70).