Résumé de la 41e partie n Ali, qui n'arrive pas à se marier, a trouvé un peigne, laissé à la fontaine : il jure d'épouser la fille à qui ce peigne appartient. Or, il s'avère que c'est celui de sa sœur... ! La mère n'ose pas informer Mennana de la décision de son frère. Celui-ci veut célébrer au plus vite le mariage, il incite sa mère à le préparer. — l'as-tu dit à Mennana ? demande Ali. — hélas, dit la mère, je n'ai pas osé ! — je t'ordonne de le lui dire ! La mère va retrouver sa fille, mais elle n'ose toujours pas lui annoncer la nouvelle. — ma fille, lui dit-elle, nous allons marier ton frère ! Mennana exprime aussitôt sa joie. — quel bonheur ! je vais tout de suite arranger la maison. Elle balaie, passe de la chaux sur les murs. Son frère achète du blé pour préparer le couscous, Mennana le lave, le tamise, puis l'étend pour le sécher. C'est alors qu'une corneille passe. — donne-moi quelques grains pour mes oisillons qui ont faim ! Mennana refuse. — je ne peux entamer ce blé, c'est pour le mariage de mon frère ! La corneille se met à ricaner. — ah, si je te disais qui ton frère doit épouser ! La curiosité de la jeune fille est piquée. — dis-le donc ! — donne-moi d'abord quelques grains ! Mennana lui donne des grains. — maintenant, parle ! La corneille prend les grains et crie : — Eh bien, c'est toi que ton frère veut épouser ! La jeune fille prend une pierre et la jette au volatile. — oiseau de malheur, c'est tout ce que tu as à me dire ! Elle se remet au travail. Plus tard, elle moud le grain, le roule en couscous, puis elle l'étend sur le toit de la maison. C'est alors qu'un moineau passe. — donne-moi quelques grains pour mes oisillons ! Mennana répond. — c'est pour le mariage de mon frère, je ne peux pas ! — si tu me donnes quelques grains, je te dirai qui ton frère va épouser ! La jeune fille prend quelques grains et les donne à l'oiseau. — prends et dis-moi qui mon frère va épouser ! Le moineau prend les grains de couscous et dit : — Eh bien, c'est toi que ton frère veut épouser ! Cette réponse, pareille à celle de la corneille, inquiète la jeune fille qui va trouver sa mère. Elle attend que son frère quitte la maison pour aller la trouver. — mère, je voudrais que tu me dises qui mon frère va épouser ! — une femme que je lui ai choisie (à suivre...)