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Musique africaine
«On n'entend pas que le tam-tam»
Publié dans Info Soir le 23 - 09 - 2010

Constat n La musique africaine tend aujourd'hui à s'ouvrir à d'autres sonorités, en fusionnant avec divers styles venus d'ailleurs.
Cela se fait par l'association d'instruments traditionnels à une expression moderne, et, parfois, expérimentale. Dès lors, elle s'inscrit, aussi bien par son originalité que par sa diversité, dans ce qui est appelé «musique du monde».
«La musique africaine a, à mon sens, évolué», nous dira Blick Bassy, artiste camerounais : «parce qu'en général, lorsque les gens pensent à celle-ci, ils s'attendent à entendre des tam-tam. Or, ce n'est pas le cas. Aujourd'hui, les choses ont évolué. En tant qu'artiste, et à l'instar de la nouvelle génération des artistes africains, quand j'écris ma musique, ça sera certainement avec des influences des choses que j'écoute tous les jours. Et ces influences nous viennent de la télévision, de la radio. Cela démontre, à juste titre, qu'on a, aujourd'hui, les moyens d'écouter différentes choses qui nous viennent directement d'ailleurs.»
Toutefois, Blick Bassy, pour qui la musique doit s'ouvrir aux autres sons, donc devant être universelle, tient à préciser que ce qui se fait en matière de création musicale est manifestement authentiquement africain. «Notre musique est ancrée dans l'africanité, marquée par l'ancestralité. C'est une musique bien de chez-nous, puisée dans le terroir, mais cela ne nous empêche pas de la fusionner avec d'autres sons venus d'ailleurs.»
Cela revient forcément à dire que la musique africaine, telle qu'elle se pratique actuellement, se veut ouverte, s'assimilant à d'autres styles – comme le jazz – mais cela sans altérer ou encore travestir son authenticité. Les musiciens africains, ceux de la nouvelle génération, créent et confèrent à leur composition une personnalité nouvelle, sans la détourner de son origine. C'est plus de caractère et d'originalité.
Blick Bassy, comme tous ses confrères, fait de la musique fusion, une musique associant les sonorités africaines à celles générées par des instruments modernes, à savoir la batterie, la basse ou la guitare. S'exprimant sur sa musique, Blick Bassy dira : «En effet, je fais de la musique fusion. Ma musique se démarque par des styles complètement différents, des sons d'ici et d'ailleurs.» Et d'ajouter : «De toutes les manières, la musique est, dès le départ, fusion.» La musique africaine tend à aller de ses frontières, à s'imposer comme telle sur la scène internationale. Cela lui a ainsi valu l'appellation de musique du monde. Qu'entend-on par cela ?
«En fait, je pense que c'est une façon d'essayer de mettre dans un moule une musique», souligne-t-il, et de rétorquer : «On dit musique du monde pour mieux réorienter les gens. Vous savez, en France, ma musique est considérée comme musique du monde. En Angleterre, la musique française est considérée aussi comme une musique du monde. En fait, cela dépend des endroits où l'on se trouve. La musique du monde, ce sont toutes ces musiques qui viennent d'ailleurs. Et dont on ne sait pas comment les classer. C'est une façon de catégoriser un genre musical.»
Blick Bassy, qui fait tout simplement de la musique africaine avec des instruments traditionnels et aussi modernes, tient à préciser qu'à travers sa musique, il cherche à véhiculer une émotion. «J'essaie de parler à ceux et à celles qui m'écoutent avec leur cœur», fait-il savoir. A noter que Blick Bassy, qui a une haute opinion de la musique algérienne, musique qui comporte sur le plan rythmique, des similitudes avec la musique africaine, envisage de faire, après des recherches, un album associant les sons camerounais aux sonorités algériennes.


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