Résumé de la 9e partie n Fatiha, qui a entendu parler de la femme de son directeur, reçoit un appel d'elle. C'est une femme qui lui paraît agressive… Doudja remarque tout de suite que sa fille est excitée. — que s'est-il passé ? — laisse-moi respirer, je te raconterai plus tard. Elle a besoin de réfléchir à tout ce qui vient de se passer. La femme du directeur, cette Hanane, est vraiment dangereuse. Elle risque, sur un coup de tête, de la faire licencier… Doudja lui apporte un café. — alors, tu as retrouvé ton calme ? — pas vraiment ! — dis-moi ce qui s'est passé ! Fatiha pousse un soupir. — la femme du directeur a appelé ! La brave femme s'étonne. — et alors ? — Eh bien, elle n'a pas du tout l'air commode. — comment cela ? — elle s'est d'abord étonnée de ma présence. — et alors? C'est son mari qui t'a recrutée ! Tu n'as pas demandé la charité, je pense. Elle t'a dit quelque chose de déplacé ? — pas à moi mais à son mari ! — ah bon ? — oui, elle lui reproche de ne pas lui avoir parlé de moi ! — c'est si important ? — oui, cette femme est très jalouse. Doudja hausse les épaules. — Que sa jalousie l'étouffe dans son lit… Et tu t'en fais pour ça ! Fatiha s'énerve. — mais maman, tu ne vois pas que c'est important ! — important pour toi ? — Oui, si je ne lui plais pas, elle peut me faire renvoyer ! Doudja s'insurge. — Comment cela ? c'est elle qui commande ? — Oui, l'entreprise appartient à son père, et comme elle est fille unique tout lui appartient ! — Si j'ai bien compris, son époux n'est qu'un jouet entre ses mains ? — Tu l'as dit… Doudja comprend alors les enjeux. — Il faut se méfier d'elle. — Tu l'as encore dit ! Mais elle ajoute, aussitôt : — Le pauvre homme, si sa femme est telle que tu l'as décrite, il doit bien se sentir solitaire. — Cela m'importe peu ! (à suivre...)