Résumé de la 188e partie n Raymond et Esther se marient. Martha est de la partie. chez le photographe comme au restaurant, elle s'interpose entre les nouveaux mariés. Esther ne dit rien de peur de gâcher la cérémonie. Une fois de plus, c'est Martha qui aura le dernier mot. — nous rentrons, dit Raymond. A la maison, la chambre à coucher des nouveaux mariés est prête. Il est prévu que Martha coucherait au salon. — je t'ai préparé un lit au salon, dit Esther. Martha la dévisage. — c'est à moi que tu parles ? — oui, tu dormiras au salon ! — moi coucher au salon ? pas question ! Esther n'en croit pas ses oreilles. — tu ne voudrais pas dormir dans la même chambre que nous ? — si, dit Martha. — quoi ? tu plaisantes ! — non seulement je vais dormir dans la même chambre que vous mais je vais aussi partager votre lit : je dormirai entre vous ! — tu es folle ! Raymond la calme. — Tu ne vois que ma sœur est malade de jalousie ? Elle est habituée à moi ; elle ne supporte pas qu'une autre femme me donne son affection. Un peu de patience et elle reviendra à la raison ! — c'est extraordinaire ! — elle est comme ça, mais ça lui passera. Un peu de patience ! Esther doit faire preuve de patience, et même de beaucoup de patience. Pendant quatre jours, Raymond se montre gentil avec elle. Mais elle n'arrive pas à se débarrasser de Martha. — elle va continuer à nous ennuyer longtemps ? — il faut la supporter… — je la supporte mais elle ne veut pas comprendre. Martha accourt. — qu'êtes-vous en train de comploter ? Raymond répond. — rien… Mais Esther qui commence à en avoir assez d'elle hausse le ton. — cela ne te concerne pas, je parle avec mon mari ! Martha pique une violente colère. — cet homme m'appartient : tu n'as aucun droit sur lui ! — quoi ? Mais c'est mon mari !! Martha est prête à se jeter sur elle. Raymond doit intervenir. — ce n'est rien… — je ne veux pas que cette femme t'accapare, dit Martha. (à suivre...)