Résumé de la 65e partie n Le père trouve enfin, dans une forêt, la colombe qui danse demandée par sa fille. Mais elle appartient à un génie qui exige la main de la fille. Le père hésite. — tu me donnes ta parole que si tu épouses ma fille, tu la traiteras bien ? — c'est promis ! — jure-le par Dieu ! Le génie répond par une voix tonitruante : — je le jure, par Dieu ! — ma fille est encore jeune… — j'attendrai qu'elle soit en âge de se marier. — et comment viendras-tu la chercher ? — j'arriverai sous la forme d'un chameau. Tu diras à ta fille de venir avec la colombe et de monter sur mon dos. Alors, je l'emporterai… Le père accepte. — va, dit la voix, prends la colombe… Le père n'a pas besoin de courir derrière la colombe, c'est elle qui vient vers lui ! Alors, il la prend et s'éloigne de la forêt. Il rentre chez lui. Ses filles accourent vers lui. — père, que nous sommes heureuses de te voir ! — moi aussi, je suis heureux ! Une fois reposé, il sort les cadeaux qu'il a ramenés. — voilà vos robes ! Les filles sont si contentes qu'elles applaudissent. — comme elles sont belles ! Puis, il se retourne vers la cadette, Aïcha. — quant à toi, ma fille… La jeune fille soupire. — je sais, tu n'as pas trouvé ce que je t'ai demandé ! Le père sourit. — Tu en es sûre ? La fille le regarde, étonnée. — tu l'aurais trouvée ? Alors, il sort une cage recouverte d'un tissu. — voilà ta colombe ! Il ouvre la cage. La colombe sort et se met à danser gracieusement. Aïcha se met à battre des mains, heureuse. — qu'elle est belle ! Le père sourit. — tu es heureuse ? — oh, oui ! Elle lui saute au cou et l'embrasse. Le père est lui aussi heureux, mais il se garde bien de dire à sa fille comment il a obtenu la colombe. (à suivre...)