Evaluation n Le prix de la pomme de terre, qui a atteint au cours des trois premiers mois de l'année , plus de 50 DA/kg, connaît une baisse sensible depuis quelques jours. En dépit des lacunes signalées au niveau de plusieurs wilayas, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, s'est montré satisfait des objectifs réalisés au cours du premier semestre de cette année, relatifs aux contrats de performances exigés l'année dernière pour l'ensemble des wilayas, dans le cadre de la politique de renouveau rural. M. Benaïssa a profité de l'occasion lors de sa réunion avec les cadres de son secteur, pour faire le point sur les résultats réalisés depuis le début de l'année 2010. Il cite quelques wilayas, comme El-Oued, Boumerdès, Aïn Defla et Biskra, qui sont même arrivées à dépasser les objectifs fixés en ce qui concerne le maraîchage. Ces quatre wilayas ont cumulé, à elles seules par exemple 51% en ce qui concerne la production de légumes. Le prix de la pomme de terre, qui a atteint au cours des trois premiers mois de l'année, plus de 50 dinars le kilo, a connu une baisse sensible par la suite, grâce notamment aux bons résultats enregistrés à El-Oued et Aïn Defla, deux wilayas réputées pour la qualité de leurs productions agricoles, a noté le ministre. En effet, ces deux wilayas assureraient 48% de la production globale de pomme de terre de tout le pays. En revanche, les rendements agricoles, appréciables durant les premiers mois de l'année 2010 dans ces deux wilayas, sont jugés moins bons. Le ministre s'est montré très critique envers les responsables du secteur dans certaines wilayas, considérant qu'ils n'ont pas réussi à atteindre les objectifs tracés, notamment en matière de plantation d'arbres. En effet, et comme l'a fait remarquer le docteur Rachid Benaïssa, certaines wilayas ne sont arrivées à planter que... 500 ha. Un résultat aberrant et irrémédiablement insuffisant, a noté le ministre, qui a exigé plus de rendement et de performance, rappelant que ces wilayas disposent de tous les moyens et toutes les capacités nécessaires pour mieux faire. «Le comble, c'est que ce sont les wilayas les plus riches qui n'ont pas fourni les efforts attendus !», a-t-il déploré.