Résumé de la 4e partie n Les amis de Sofiane le taquinent : ils l'ont vu en galante compagnie. Mais lui se défend : la jeune fille qu'ils ont vue – discutant avec lui – ne faisait que s'excuser… Tandis que Faouzi et Azeddine s'éloignent de nouveau, Sofiane, lui, va se baigner. Il va apercevoir une fois encore la jeune fille en train de se baigner, mais il est trop loin pour qu'elle le voie. Il pourrait se rapprocher d'elle, mais comme ses amis l'ont rejoint, il n'ose pas. Et puis la jeune fille disparaît. Au moment de partir, il va faire presque le tour de la plage, dans l'espoir de la revoir. En vain ! Elle a sans doute rejoint le complexe hôtelier voisin où elle lui a dit résider. Il y serait allé faire un tour mais il a peur que ses amis le suivent et se moquent de lui. Leur ami Farid arrive peu après. Dans la voiture qui le reconduit à la maison, il ne cesse de penser à elle. La douce image de la jeune fille va le hanter. Elle est si belle, si fine, si douce… «je m'excuse…» Ces mots sonnent à son oreille comme une musique… — tu rêves ? demande Faouzi, assis à ses côtés. Il sursaute. — non, non… Azeddine, assis à l'avant, se retourne. — il pense à son amie ! — mais non, tu te trompes, proteste Sofiane, ce n'est pas mon amie ! — pourquoi tu refuses de dire que tu en es amoureux ? — tu divagues ! La curiosité de Farid, le conducteur, est piquée. — Tu es amoureux Sofiane ? — ne les crois pas, ils fabulent ! Faouzi se met à décrire la jeune fille. Sofiane l'interrompt. — son frère m'a frappé avec son ballon, elle est venue s'excuser ! — tu lui faisais les yeux doux ! — c'est interdit de regarder une fille ? dit Sofiane en colère. Faouzi et Azeddine crient en chœur : — voilà, tu avoues ! — je n'avoue rien ! Et ça continue ainsi jusqu'à l'arrivée. — tu nous déposeras encore demain ? dit Faouzi à Farid. — bien sûr ! Soyez seulement à l'heure… Mais dans la soirée les quatre amis se rencontrent. — je regrette mes amis, ma voiture est tombée en panne, je ne pourrai pas vous conduire ! Faouzi et Azeddine sont désolés. — c'est une belle plage… — tant pis, nous irons sur une plage plus proche par bus… Sofiane a aussitôt une idée. — moi, les gars, je ne pourrai pas être avec vous, je dois conduire ma mère chez ma tante ! (à suivre...)