Résumé de la 18e partie n Sofiane attend Nadia à l'aéroport pour lui dire adieu, mais la jeune fille ne se présente pas. Le jeune homme rentre, inquiet. S'il avait le téléphone de ses grands-parents, il n'aurait pas hésité à appeler, mais il n'a rien ! Même pas son téléphone ni son adresse en France ! Heureusement qu'elle a ses coordonnées. elle va certainement se manifester… Il hésite à rentrer à la maison : sa mère ne manquera pas de remarquer son état d'extrême excitation et lui demandera ce qu'il a. Il entre dans un café, prend une boisson et s'en va. Il ne s'est toujours pas calmé et pense toujours à la jeune fille. C'est seulement vers 16h qu'il retourne chez lui. — Où étais-tu passé ? Lui demande sa mère. — J'étais avec des amis, répond-il. Il va dans sa chambre, puis il en sort et va voir sa mère. — On ne m'a pas appelé au téléphone ? — non, répond-elle. Il retourne dans sa chambre quand sa mère l'appelle. — Il y a une lettre pour toi ! — Une lettre ? Elle lui donne la lettre. Il la prend en tremblant et va dans sa chambre. Il ne reconnaît pas cette écriture, mais il sent que la lettre est d'elle. Quand lui a-t-elle écrit ? Il ouvre l'enveloppe, en sort la lettre. C'est elle ! «Cher Sofiane, commence-t-elle…» Pourquoi ne dit-elle pas «mon cher Sofiane» ou «mon amour !» ? le début de la lettre l'effraye : «quand tu liras cette lettre, je serai à Paris… En fait je l'ai écrite le jour où nous nous sommes quittés…» Il pâlit, s'attendant au pire : «Je ne voulais pas te blesser, tellement tu es gentil ! Mais maintenant je dois te le dire pour que tu ne te fasses pas d'illusions : j'en aime un autre… tu comprendras pourquoi je ne voulais pas te revoir à l'aéroport… je ne voulais pas continuer une relation qui ne rimerait à rien…» Il tombe sur le lit. Ses mains tremblent, ses jambes ne peuvent plus le porter, mais il doit continuer sa lecture. «Tu es un brave garçon, tu es bon et honnête, je regrette de ne rien t'avoir dit, mais sache que j'ai beaucoup de sympathie pour toi, je t'aime, mais comme un frère… Adieu donc, oublie-moi, je te souhaite beaucoup de bonheur et pardonne-moi, si je t'ai fait du mal.» Il y a un post scriptum : «j'ai embarqué d'un autre aéroport. J'espère que tu ne t'es pas dérangé.» il regarde la lettre, il regarde le plafond de la chambre et les images accrochées aux murs. Tout lui semble en place. Il plie la lettre, la glisse dans un livre et sort. Il croise sa mère. — Qu'est-ce que tu as aux yeux ? lui demande-t-elle. — Une poussière, dit-il, peut-être du sable… — C'est vrai, il y a un vent de sable, et il fait très chaud. — C'est l'été indien, dit-il, il fait chaud… C'est une période qui ne dure pas longtemps. «C'est comme mon amour», pense-t-il. (à suivre...)