L'Afrique n'en finit plus avec ses scandales liés au sexe des athlètes. Après Caster Semenya en Afrique du Sud, l'athlète féminine est accusée d'être un homme au vu de ses performances et de sa silhouette, ce sont deux footballeuses de la sélection nationale de la Guinée équatoriale qui sont visées. A l'issue de la finale de la dernière Coupe d'Afrique des nations (CAN) féminine (31 octobre au 14 novembre derniers), remportée par le Nigeria contre la Guinée équatoriale, la Fédération nigériane de football a déposé une réserve auprès de la Confédération africaine de football (CAF) à l'encontre de l'attaquante Genoveva Anonma. Selon eux, la jeune attaquante de 21 ans, qui évolue dans le championnat allemand, à Jena, affichait des attributs très masculins. Plus tôt dans la compétition et lors des éliminatoires pour la Coupe du monde féminine, d'autres nations avaient eu des doutes, notamment le Cameroun et le Ghana. Leurs doutes se portent également sur une autre attaquante de la Guinée équatoriale : Salimata Simpore. Anonma, elle, a assuré au quotidien allemand Bild que de tels soupçons s'étaient déjà produits il y a quelques années et qu'elle avait à l'époque réalisé des tests, qu'elle avait jugés «blessants».