Résumé de la 95e partie n Ahmed ben Soltane avoue à sa mère qu'il aime une fille mais que ni elle ni son père ne voudraient qu'il l'épouse. La reine insiste. — Dis-moi qui est cette fille ? Il soupire. — Vous m'en voudrez si je vous le disais… La reine prend un air sévère. — Mon fils, je t'ordonne de me dire qui est cette fille ! Il hésite, puis lâche : —Il s'agit d'une esclave ? La mère manque de tomber de son siège. — Une esclave ? — Oui, mère, elle est d'une beauté à couper le souffle ! La mère secoue aussitôt la tête. — Une esclave, tu n'as pas idée de t'éprendre d'une esclave ! — Mère, je l'aime ! — Cette fille t'a certainement jeté un sort ! où l'as-tu rencontrée ? Ahmed lui raconte son histoire. La reine a aussitôt une lueur. — Comment s'appelle cette esclave ? — Fella… La reine s'écrie. — Mais c'est ma «peigneuse», Fella ! — C'est elle, mère ! La reine secoue la tête. — Non, non, tu ne peux épouser une esclave. — Mère, reconnais qu'elle est belle ! — Oui, elle est belle ! — N'est-elle pas douce et de bonne compagnie ? — Je le reconnais ! — Ne te donne-t-elle pas entière satisfaction ? — Je l'apprécie beaucoup ! Le jeune homme se met à gémir. — Alors pourquoi refuses-tu que je l'épouse ? — Parce que c'est une esclave ! Il se met à pleurer. Sa mère, très émue, le prend dans ses bras. — S'il ne dépendait que de moi, je ne verrais aucun inconvénient que tu épouses cette fille, mais ton père ne voudra jamais ! — Alors, je ne me marierai jamais ! La reine est effrayée par cette déclaration. — Ton père te forcera à le faire ! — Alors, je mourrai ! — Mon fils, tu ne sais pas ce que tu dis ! A suivre K. Noubi