Résumé de la 26e partie n Sofiane sympathise avec Nadia, la fille de la malade qu'il a soignée et qui vient de décéder. La jeune femme est interne dans le même hôpital que lui. Ils se revoient les jours suivants. Ils sont désormais amis. Sofiane découvre une jeune femme très sympathique et surtout très intelligente. C'est toujours un plaisir de discuter avec elle. Elle l'invite aussi chez elle. — Mon père veut te revoir ! Il garde un bon souvenir de toi ! Il accepte. Nadia veut l'inviter à dîner mais il ne veut pas la déranger : il accepte juste un café. — Alors, d'accord pour le café ! Brahim, le père de la jeune femme, l'accueille avec chaleur. Il sympathise très vite avec lui et le traite déjà comme un fils. Quand il s'en va, il a l'impression de s'être fait un nouvel ami. Au fur et à mesure que le temps passe, Sofiane voit d'un autre œil Nadia. Ce n'est pas qu'il soit amoureux d'elle, mais il s'en sent très proche. Après tout, on n'a pas besoin d'aimer passionnément une femme, du moins au début, pour l'apprécier, et, pourquoi pas, pour songer à vivre avec elle… C'est sa mère, qui va le mettre sur la voie… Un soir, alors qu'elle ne l'a pas fait depuis longtemps, elle lui rappelle qu'il doit se marier. — Encore ! s'exclame-t-il, tu reviens à ce sujet ! — J'y reviendrai tant que tu refuseras de te marier ! Il la regarde en souriant. — Ce n'est pas que je refuse ! — Tu cherches toujours des prétextes ! — Cette fois-ci, je ne cherche aucun prétexte. C'est au tour de Fatima de le regarder. — Comment cela, tu ne cherches pas de prétexte ; — Puisque je te le dis. Cette fois-ci, je ne cherche pas à me dérober ! Fatima comprend enfin. — Quoi ! tu consens à te marier ! il éclate de rire ; — Je ne suis pas tout à fait décidé, mais je crois qu'il y a quelqu'un… une fille très sympathique ! Fatima se lève et, en souriant, va vers son fils. Elle le serre dans ses bras et l'embrasse. — Ah, quel bonheur ! dis-moi vite qui est cette fille et où elle habite, pour que j'aille demander sa main ! — Eh, attends, s'écrie Sofiane, elle n'est encore au courant de rien ! Le visage de Fatima se rembrunit. — Quoi, tu te moquais de moi. — Pas du tout ! Je sors avec une fille mais je ne lui ai pas encore fait part de mes intentions… — Qu'attends-tu pour le faire ? s'écrie la mère. — Un peu de patience, donne-moi un peu de temps ! Fatima s'emporte. — Comme si tu avais du temps ! Tu oublies que tu vas bientôt avoir trente-sept ans ! A suivre K. Yerbi