Résumé de la 3e partie n Karim et un groupe de camarades – toutes des filles –, se rendent à l'hôpital pour voir Nesrine, une amie hospitalisée. Une des filles reconnaît les parents de Nesrine. — C'est son père et sa mère. — On va les voir. Le groupe s'approche. — Bonjour… nous venons voir Nesrine. La mère est émue. — Vous venez voir Nesrine ? — Oui ! nous sommes ses camarades. Elle sourit tristement. — ça lui fera plaisir ! suivez-nous les filles ; Comme elle a dit «les filles», Karim reste en arrière. Une fille lui dit. — Tu viens ? Comme la mère de Nesrine le regarde avec curiosité, la fille explique. — Il vient avec nous, c'est un copain de Nesrine ! Le mot le fait rougir, mais la femme lui a souri. — Bien sûr, jeune homme, tu viens avec nous ! Il suit le groupe. Le père – ou celui qui semble être son père — vient vers lui, — C'est gentil de venir voir Nesrine. Il rougit encore. — C'est naturel… Le père secoue la tête. — Non, non, ses oncles et ses cousins ne se sont pas dérangés… Et pourtant, c'est une brave fille, une fille qui a le sens de la famille… une fille bonne et généreuse… Il regarde Karim, comme s'il cherchait, en lui, une confirmation de ses propos. — N'est-ce pas ? — Oui, monsieur… L'homme sourit. — Ta visite et celle de tes camarades lui feront sûrement plaisir et surtout lui remonteront le moral ! Elle en a vraiment besoin, en ce moment ! Karim timidement : — C'est grave ce qu'elle a ? L'homme soupire. — Oui, c'est grave, très grave même… Il soupire, puis ajoute. — Mais elle est entre de bonnes mains, on la soigne, nous espérons qu'elle surmontera cette épreuve. — Inch' Allah, dit Karim. Il est atterré mais il n'ose pas poser d'autres questions. D'ailleurs, on arrive à la chambre de Nesrine. La mère entre dans la pièce pour s'assurer que la jeune fille ne dort pas, puis elle vient appeler les visiteurs. (à suivre...)