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Histoires vraies
Monsieur le chef de rayon (3e partie)
Publié dans Info Soir le 19 - 12 - 2010

Résumé de la 2e partie n Alexis accumule les petits boulots, il voudrait que la belle blonde change de vie et parle même de l'épouser…
Mais non, t'es pas minable ! T'es même un marrant quand tu veux ! Seulement, j'ai pas envie d'habiter une chambre de bonne, de laver tes chaussettes et d'attendre que ton unique paire de draps soit sèche pour refaire ton lit !
— Tu préfères la prostitution à une vie de femme honnête avec moi !
— Alexis, c'est trop tard pour moi. J'ai commencé à vingt ans, j'ai des habitudes...
— Tes habitudes te font vivre dans la boue. Je t'en sortirai !
Retournement de situation. Alexis Gruber réclame à nouveau la respectabilité pour lui et pour cette femme. C'est comme une maladie. Et elle le gratte à nouveau. Finies les soirées à boire et à traîner, finies les grasses matinées. Le voilà qui regrette sa brosse à dents, son paillasson, son alliance et le réveil qui sonne à 6 h 30.
Alexis Gruber est en manque.
«Mademoiselle Marthe Vincent, acceptez-vous de prendre pour époux Alexis Gruber, divorcé d'Elisabeth Gruber et ici présent ?»
Elle a dit oui, Marthe. Un oui léger comme une bulle de savon, léger comme elle. Plus d'un an a passé, et Alexis Gruber est arrivé à ses fins. Une nouvelle respectabilité, de nouveaux costumes, un nouveau travail, une nouvelle femme.
Avec quelques nuances, sans doute. On ne peut être et «avoir été». Il n'est pas chef de rayon, il est employé dans une conserverie. Mais il a un bon salaire, une voiture neuve à crédit, et, si la pension alimentaire de sa première femme lui paraît lourde, il a bon espoir d'un avancement. Quant à Marthe Vincent, sa nouvelle épouse toute blonde et maquillée de frais, elle a promis d'être sage.
Promis seulement. Selon elle, ça ne l'engage à rien de précis au bout de trois mois d'un bonheur apparemment sans nuages.
«Oui, j'ai bu un verre avec ce type, et alors ?»
Dans la brasserie, les regards des consommateurs se lèvent amusés. Marthe n'a pas l'air de comprendre la gravité de la situation et sourit à l'époux comme à son compagnon du moment. L'époux se fâche :
«Rentre à la maison tout de suite !
— Oh ! là... Oh... doucement, tu ne vas pas jouer les maris jaloux, tout de même ?
— Baisse le ton, Marthe ! Je te dis de baisser le ton, tout le monde nous regarde !
Alors, assieds-toi ! Mon copain t'offrira un verre et on discutera tranquillement. Y a pas de quoi en faire un drame !
— Tu as passé l'après-midi avec lui !
— Exact ! Et si tu continues, je passerai la nuit !
— Marthe ! Tu es ma femme !
— Et alors ? Ça change quoi ? Je suis comme ça. On me prend ou on me laisse ! Je t'ai pas demandé de m'épouser ? Non ? Alors, prends tes cliques et tes claques, et si tu n'es pas content c'est le même prix !»
Alexis Gruber est pâle d'indignation. Lui, jadis si peu émotif, si éloigné des complications de la vie, si sûr de sa place dans l'existence, vient de vivre une année terrible. Sa liberté, il en a fait quoi au juste ? Il a bu, vécu d'expédients et s'est amouraché d'une femme qui le trompe avec désinvolture, disparaît des journées entières et porte des robes qui lui coûteraient un mois de salaire chacune s'il devait les payer.
«Tu vas rentrer !
— Quand je voudrai, et si je rentre, minable !»
On expulse le mari outragé. Fermement, deux employés de la brasserie le rejettent sur le trottoir. Le trottoir... Il a voulu empêcher sa femme d'y retourner. Il a voulu en faire une épouse respectable, et elle y est repartie au galop. Depuis plus d'une semaine, Alexis Gruber se ronge les sangs, guette, surveille, questionne, espionne. Il voulait la vérité en face ? Il l'a. (à suivre...)


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