Résumé de la 12e partie n Karim supporte mal l'université qui, sans Nesrine, lui paraît vide. C'est alors qu'il sort de la faculté pour aller méditer dans un jardin public... Il a envie de retourner à l'hôpital mais il se dit qu'il vaut mieux ne pas y retourner tout de suite. Peut-être qu'il va déranger la jeune fille ou que ses visites vont déplaire à ses parents. En fait, il veut surtout s'assurer de ses sentiments à son égard. Il croyait, il y a deux jours encore, qu'il l'aimait mais il a aussi pensé que cette tendresse qu'il ressentait pour elle n'était peut-être que de la pitié. Il ne veut surtout pas donner à Nesrine, dans l'état où elle se trouve, de faux espoirs… Il se dit encore que s'il aimait la jeune fille, il s'en serait rendu compte plus tôt, du moins avant qu'elle ne tombe malade. Elle s'asseyait souvent à la même table que lui, il leur arrivait de bavarder, mais pas de sentiment, en tout cas pas ce sentiment qu'a un garçon pour une fille ou l'inverse ! Il revoit Rabah. Celui-ci ne manque pas de l'interroger sur Nesrine. — Comment va ta copine ? Karim lui répond sincèrement. — Je ne sais pas ! Le garçon s'étonne : — Comment cela tu ne sais pas ? — Je ne suis pas retourné à l'hôpital ! — Tu as téléphoné chez elle ? — Non, je n'ai pas osé ! — Peuh, et tu dis que tu l'aimes ! Karim le regarde. — Justement… Rabah ne comprend pas. — Quoi ! tu ne l'aimes pas ? — Je n'ai pas… — Je croyais… — Je vais t'expliquer. Je ne sais pas si le sentiment que j'éprouve pour elle, c'est de l'amour ou de la pitié ! Rabah s'étonne : — A ton avis, ces sentiments ne vont pas ensemble ? Karim secoue la tête : — Non ! La pitié ne peut-être de l'amour… Justement, j'ai peur de ne pas l'aimer et de lui donner de faux espoirs… — Et toi, tu n'es pas sûr de tes sentiments ? — Non… — Tu veux dire : pas encore ? — Oui, pas encore ! — Alors mon vieux, il ne faut pas trop attendre pour te déterminer. Peut-être que cette fille t'attend et qu'elle souhaite te revoir ! — Tu as raison, je dois me décider ! (à suivre...)