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«Gaza-strophe, le jour d'après»
Autopsie de l'horreur
Publié dans Info Soir le 28 - 12 - 2010

Témoignages n Le film documentaire Gaza-strophe, le jour d'après a été projeté, hier, à la cinémathèque d'Alger, fraîchement rénovée.
Coréalisé par l'Egyptien Samir Abdallah et l'Algérien Kheireddine Mabrouk, le film (un long-métrage) se veut de proposer une série de témoignages de Palestiniens de Gaza.
Tout commence un 20 janvier 2009, au lendemain de l'arrêt de l'agression de l'armée israélienne qui a fait plus de 2 400 morts, des milliers de blessés et de sans-abri, où les deux réalisateurs, armés de leur caméra, sont parvenus à se rendre à Gaza pour filmer l'horreur, le désespoir, la tourmente et la détresse des Palestiniens et recueillir leurs témoignages. Ils ont réussi à entrer à Gaza en s'infiltrant dans une délégation française et là, ils ont été accompagnés par deux militants palestiniens des droits de l'Homme.
Dans une ville fantôme de feu et de cendres, agonisante et complètement détruite, les deux réalisateurs sont allés à la rencontre des civils, victimes des bombardements. Chacun raconte la même réalité : crue. Une réalité illustrant l'ampleur de la tragédie.
Ici, un père a perdu ses deux filles de 2 et 7 ans ; là-bas, deux octogénaires ont été assassinés à bout portant, plus loin encore, une fillette a été carbonisée puis livrée aux chiens, un nourrisson tué… Chaque Gazaoui a son histoire, et toutes les histoires reflètent le drame de tout un peuple, tout un pays : la Palestine.
Le film décrit «une ambiance faite de terreur constante sur fond de bombardiers israéliens, éclats de bombes et rafales d'armes automatiques». Ainsi, le film revient sur les massacres perpétrés par l'armée israélienne : des images poignantes, une population désemparée, en pleurs, et la communauté internationale (et notamment arabe) indifférente – pour ne pas dire complice.
S'exprimant sur ce film, les deux réalisateurs diront : «Ce documentaire constitue un véritable document historique et pour cela il dérange. Nous avons voulu transmettre des images réelles pour titiller la conscience du monde arabe.»
«Nous voulons programmer ce film dans les différentes salles de cinéma de par le monde, le 16 mars prochain, date coïncidant avec la réunion à Genève de la commission des droits de l'Homme relevant de l'ONU, pour dénoncer les crimes d'Israël contre le peuple palestinien et montrer sa souffrance et sa résistance à la machine militaire israélienne», ont-ils indiqué, précisant que «le film vise également à mobiliser la communauté internationale pour juger Israël pour les crimes perpétrés contre le peuple palestinien. Il s'adresse à l'humanité tout entière, étant donné que la Palestine est l'affaire de tous».
Diffusé en France, en version courte, par la chaîne publique France Ô qui a contribué à sa production, le film a été présenté en avant-première à Dubaï à la mi-décembre, Gaza-strophe, le jour d'après a obtenu plusieurs distinctions à l'échelle internationale, dont le prix international du reportage méditerranéen «France Télévisions - enjeux méditerranéens», le prix Ahmed-Attia pour le dialogue des cultures Medimed, le prix du jury officiel et le prix du jury des jeunes journalistes au 21e Festival international du film d'histoire de Pessac.


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