Résumé de la 22e partie n Karim est très épris de Nesrine. Deux jours après sa visite, il l'appelle et elle le supplie de revenir la voir. Cette fois-ci, on le conduit dans une petite pièce. — C'est le bureau de Nesrine ! Il y a, en effet, un bureau, un micro-ordinateur, une bibliothèque… Elle était en train de lire. Elle se lève pour l'accueillir. — Karim ! Cette fois, c'est lui qui fait le geste de l'embrasser. — tu vas bien ? elle sourit. — un peu… la preuve, c'est que je me suis mise au travail ! Il est heureux. — alors, tu vas reprendre les cours ? — je dois récupérer un peu plus ! Elle le regarde. — tu ne m'as pas apporté les cours ! — non, je suis venu te voir ! — mais tu es censé m'aider à réviser ! — tu ne veux pas que je vienne te voir ? — oh, si ! Elle a dit ça, si spontanément qu'il en est ému. Elle le regarde. — tu ne te sens pas bien, chez moi ? — si ! — alors, tu veux être mon ami ! C'est à lui de s'écrier : — je le suis ! L'image de Nesrine ne le quitte pas. Elle est pâle mais très jolie ! Ils ont parlé de choses et d'autres : des études et de ce qu'ils feraient plus tard. Il a essayé de se rappeler les paroles exactes qu'elle a prononcées et il lui a semblé qu'elle a dit, à plusieurs reprises «nous», l'associant à ses projets. Chère Nesrine : combien il l'aime, combien il s'en veut de ne pas l'avoir découverte plus tôt. Mais maintenant, il est résolu à rattraper le temps perdu. Il va l'aider à guérir, il va l'aider à rattraper les cours ratés, il va l'aimer de toutes ses forces, il ne la quittera plus. Le lendemain, comme il l'a promis, il retourne chez elle, avec les derniers cours. Mais la jeune fille, fatiguée ne peut écouter ses explications. — Parlons d'autre chose, dit-elle. Ils vont parler d'autre chose, puis elle s'assoupit. Fatima, la mère de la jeune fille, vient la couvrir. Il doit se lever. — Tu reviendras demain ? lui demande-t-elle, tes visites lui font tellement de bien. Il croise le frère de Nesrine, Nabil, le gamin si espiègle qu'il a déjà rencontré : il lui serre la main. Lui aussi lui demande de revenir. — oui, dit-il, je reviendrai. (à suivre...)