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Les compétences se faisant rares
Nos entreprises se vident
Publié dans Info Soir le 05 - 01 - 2011

Carence n Le manque de personnel qualifié au sein de nos entreprises économiques a été au cœur du débat qui a réuni des experts en ressources humaines.
En l'absence de management stratégique de ressources humaines et de gestion prévisionnelle, nos entreprises sont confrontées à un réel problème de survie à moyen et long termes. Tel est le constat dressé par les experts présents hier, mardi, au Forum d'El Moudjahid.
Pour ces derniers, le plan de développement établi par le gouvernement a «du mal à démarrer par manque de compétences humaines, pourtant les moyens financiers existent», estime le directeur général de l'Ecole supérieure de gestion (ESG).
«Les nouvelles technologies dans nos entreprises sont nettement sous-utilisées. Nous sommes face à une «pénurie» drastique des compétences dans nos entreprises économiques», ajoute Mohamed-Chérif Belkessam.
Les participants ont notamment mis en relief trois principales causes à l'origine de cette «pénurie», à savoir le manque de formation, l'exode des compétences et le manque de leur valorisation.
«La problématique des compétences est en étroite corrélation avec le marché de l'emploi et de la compétence», déclare M. Belkessam. Cette raréfaction toucherait, selon lui, tous les secteurs allant de l'agriculture au secteur des services au Btph. Elle concerne, à la fois, le simple ouvrier et le cadre dirigeant. Une déficience «accentuée par la décennie noire qui a vu un exode massif de nos compétences vers l'étranger», souligne-t-il, avant de tirer la sonnette d'alarme sur nos PME. «Nos petites et moyennes entreprises se vident. On enregistre pas moins de 20 à 30 départs par mois sur les 500 salariés que compte ce genre d'entreprises. Ces départs sont pour la plupart motivés par la recherche de meilleures conditions de travail», indique-t-il.
Le désinvestissement en matière de formation des ressources humaines remarqué ces dernières années et l'absence de mesures incitatives et coercitives pour le développement des compétences, a été dramatique pour le pays, selon le premier responsable de l'ESG, qui préconise à cet effet la généralisation du e-learning et des visioconférences sur l'ensemble du territoire national.
Nos entreprises seraient incapables d'«évaluer leurs besoins en formation d'où la difficulté de répondre à des objectifs précis», relève, pour sa part, M'hamed Raked, directeur général de l'Institut supérieur de gestion et de planification (Isgp). Toujours dans le domaine de la formation, M. Raked n'y est pas allé avec le dos de la cuillère : «En tant qu'institut de formation et producteur de qualification, on a du mal à recruter des formateurs de qualité en matière d'expérience. La pénurie touche même ceux qui se présentent avec des titres académiques». «Pour attirer une compétence, une rémunération motivante est indispensable», note M. Raked qui déplore l'absence de demande de formation émanant des entreprises du secteur privé.
La «pénurie» en matière d'expertise bat son plein et le peu de compétences qui existe reste peu mobilisé, faute de rémunération et de conditions de travail favorisant un recrutement. Le directeur de l'Isgp persiste et signe : «Nos entreprises économiques sont confrontées à un problème de gestion des ressources humaines et de production de compétences.»


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