Résumé de la 8e partie n Si Tahar comble sa femme de cadeaux, mais en retour, il exige un enfant ! il accuse les femmes qu'il a épousées d'être stériles… Elle est allée chez la coiffeuse, elle a même flâné un peu puisque la réception est à quinze heures. En arrivant chez elle, elle préfère rester dans le jardin : l'odeur des roses l'attire. Et si elle en faisait le tour ? Elle s'approche des massifs. Elle entend un bruit de sécateur. C'est Karim, le fils de Boualem, le gardien. — bonjour, dit-elle. Le jeune homme sursaute en la voyant. Il bredouille un bonjour et veut se retirer. — Non reste, dit Souad. Elle sait qu'il est très timide, mais elle sait aussi que c'est un habile jardinier. C'est la première fois qu'elle peut l'observer d'aussi près. Il a vingt ans, mais il n'en paraît que dix-sept, tellement il est fluet. Des cheveux châtains, de grands yeux noirs, un visage poupin d'adolescent. — tu travailles bien, lui dit-elle. Il rougit. — Ta mère, continue Souad, m'a dit que les fleurs sont ta passion ! — Oui, dit-il, en gardant les yeux baissés. Elle s'amuse de sa timidité. Elle le prend doucement par le menton. — voyons, regarde-moi quand tu me parles. Il la regarde et rougit aussitôt. Elle rit. — Tu ne veux pas m'offrir une rose ? dit-elle. — oh si, dit-il. — je l'accrocherai à mon chemisier tout à l'heure ! Il s'affaire autour des massifs de roses, en choisit une et la lui tend. — C'est la plus belle, dit-il. — Et tu me l'offres ? — Oui, dit-il, en rougissant de nouveau. Elle la prend et le remercie. — Maintenant, dit-elle, je te laisse à tes fleurs ! Elle s'en va. Avant d'entrer dans la maison, elle se retourne : le jeune homme la regarde ! A la maison, elle s'habille et attend Si Tahar. Celui-ci arrive vers quatorze heures trente. Il pousse un cri d'admiration en la voyant. — tu es très belle ! dit-il. — C'est vrai ? Elle met la parure qu'il lui a offerte le matin. — Et comme ça ? demande-t-elle. — Tu es encore plus belle ! Je suis fier d'être ton mari, dit-il. Tu vas avoir beaucoup d'admirateurs mais ne va pas céder aux avances de quelque jeune homme ! — Non, dit-elle en riant. — A la bonne heure, parce que je ne te le permettrai pas ! (à suivre...)