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Au coin de la cheminée
Frère La Joie (6e partie)
Publié dans Info Soir le 26 - 01 - 2011

Résumé de la 5e partie n Frère La Joie ne prend qu'une oie, l'autre, il la donne à deux artisans qui vont à l'auberge pour la manger...
La femme de l'aubergiste voyant cela dit à son mari : «Ces deux-là mangent une oie, va voir, s'il ne s'agirait pas de l'une des nôtres qui cuisent dans la rôtissoire.» Le tavernier court aux fourneaux, la rôtissoire était vide : «Quoi bande de malfrats, vous voulez manger votre oie, malandrins.» Les deux compagnons protestent : «nous ne sommes pas des larrons, un soldat fraîchement libéré que nous avons rencontré plus loin sur la prairie nous l'a offerte». «Ne vous fichez pas de moi, le soldat était ici, mais il a quitté l'établissement honnêtement, j'y ai veillé : vous êtes des voleurs et vous devez payer.» Mais comme ils ne pouvaient pas payer il prend un bâton et les chasse.
Frère La Joie reprend son chemin et arrive en un lieu où il y a un magnifique château peu éloigné d'une fort mauvaise auberge où il se rend afin de trouver un gîte pour l'étape, mais l'aubergiste refuse et lui déclare :
«il n'y a plus de place, la maison est pleine d'hôtes respectables.»
«cela m'étonnerait, rétorque Frère La Joie, qu'ils se rendent chez vous et pas au château !»
«Oui, répondit l'aubergiste, il a quelque chose, car quiconque s'y est essayé n'en est jamais plus ressorti vivant.»
«Si d'autres ont essayé, dit Frère La Joie, je veux alors aussi essayer.»
«Das laßt nur bleiben,' sprach der Wirt, 'es geht Euch an den Hals.' 'Es wird nicht gleich an den Hals gehen», dit Frère La Joie, «sers-moi seulement un bon repas et une bonne bouteille !» Alors l'aubergiste lui donne un couvert, un repas et une chopine. ainsi équipé, Frère la Joie va au château, fait bombance et lorsqu'il se sent ensommeillé il s'allonge sur le sol car il n'y avait point de lit. Il s'endort aussitôt, mais la nuit venue, un bruit le réveille et tandis qu'il s'encourage il voit neuf affreux diables dans la pièce qui dansaient en cercle autour de lui.
«Dansez tant que vous voulez, mais ne vous approchez pas de moi !», les menaça Frère La Joie. «Calmez-vous, esprits malins», dit-il, mais ils continuaient à l'exciter. Soudain Frère La Joie se met en colère, et ordonne : «Faites silence !» et il prend un pied de chaise et frappe au milieu d'eux. Mais neuf diables contre un soldat c'en était trop et tandis qu'il frappait devant lui, les autres se jetaient sur son dos en lui tirant les cheveux et en le griffant. «Bande de diables : hurla-t-il», maintenant je suis vraiment en colère : attendez donc ! Allez ouste, tout le monde dans ma besace !» hop là, et les voilà dans la besace, qu'il boucle puis les jette dans un coin. Le calme revenu, Frère La Joie s'allonge à nouveau et s'endort jusqu'au matin.
Alors parurent l'aubergiste et le seigneur à qui appartenait le château qui voulurent voir comment il s'était débrouillé ; alors qu'ils le virent gaillard et reposé, ils s'étonnèrent et demandèrent :
«Les esprits ne vous ont-ils rien fait ?»
«Absolument rien, pourquoi ? répondit Frère La Joie. Je les ai bouclés tout les neuf dans ma besace ! Vous pouvez maintenant réaménager dans votre château et plus rien ne pourra arriver à vos hôtes !» Le seigneur le remercie, le récompense richement et le prie de rester à son service en lui offrant des gages journaliers. (à suivre...)


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