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Au coin de la cheminée
Le pêcheur et sa femme (1re partie)
Publié dans Info Soir le 01 - 02 - 2011

Il était une fois un pêcheur et sa femme ; ils vivaient dans une misérable hutte au bord de la mer. Le pêcheur, qui se nommait Pierre, allait tous les jours jeter son hameçon mais il restait souvent bien des heures avant de prendre quelque poisson.
Un jour qu'il se tenait sur la plage, regardant sans cesse les mouvements du hameçon, voilà qu'il le voit disparaître et aller au fond ; il tire, et au bout de la ligne se montre un gros cabillaud.
— Je t'en supplie, dit l'animal, laisse-moi la vie, je ne suis pas un vrai poisson, mais bien un prince enchanté. Relâche-moi, je t'en prie ; rends-moi la liberté, le seul bien qui me reste.
— Pas besoin de tant de paroles, répondit le brave Pierre. Un poisson, qui sait parler, mérite bien qu'on le laisse nager à son aise.
Et il détacha la bête, qui s'enfuit de nouveau au fond de l'eau, laissant derrière elle une traînée de sang.
De retour dans sa cahute, il raconta à sa femme quel beau poisson il avait pris et comment il lui avait rendu la liberté.
— Et tu ne lui as rien demandé en retour ? dit la femme.
— Mais non, qu'aurais-je donc dû demander ? répondit Pierre.
— Comment, n'est-ce pas un supplice, que de demeurer toujours dans cette vilaine cabane, sale et infecte ; tu aurais bien pu demander une gentille chaumière.
L'homme ne trouvait pas que le service qu'il avait rendu bien volontiers au pauvre prince valût une si belle récompense. Cependant, il alla sur la plage, et, arrivé au bord de la mer, qui était toute verte, il s'écria :
— Cabillaud, cher cabillaud, ma femme, mon Isabelle, malgré moi, veut absolument quelque chose.
Aussitôt apparut le poisson, et il dit :
— Eh bien, que lui faut-il ?
— Voilà, dit le pêcheur ; parce que je t'ai rendu la liberté, elle prétend que tu devrais m'accorder un souhait ; elle en a assez de notre hutte, elle voudrait habiter une gentille chaumière.
— Soit, répondit le cabillaud, retourne chez toi, et tu verras son vœu exaucé.
En effet, Pierre aperçut sa femme devant la porte d'une chaumière coquette et proprette.
— Viens donc vite, lui cria-t-elle, viens voir comme c'est charmant ici ; il y a deux belles chambres, et une cuisine, derrière nous avons une cour avec des poules et des canards, et un petit jardin avec des légumes et quelques fleurs.
— Oh ! quelle joyeuse existence nous allons mener maintenant, dit Pierre.
— Oui, dit-elle, je suis au comble de mes vœux !
Pendant une quinzaine de jours ce fut un enchantement continuel ; puis tout à coup la femme dit :
— Ecoute, Pierre, cette chaumière est trop étroite et son jardin n'est pas plus grand que la main. je ne serai heureuse que dans un grand château en pierres de taille. Va trouver le cabillaud et fais-lui savoir que tel est mon désir.
— Mais, répondit le pêcheur, voilà quinze jours à peine que cet excellent prince nous a fait cadeau d'une si jolie chaumière, comme nous n'aurions jamais osé en rêver.
Et tu veux que j'aille l'importuner de nouveau ! Il m'enverra promener, et il aura raison.
— Du tout, dit la femme ; je le sais mieux que toi, il ne demande pas mieux que de nous faire plaisir. Va le trouver, comme je te le dis. (A suivre...)


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