Projet n Farouk Azibi compte prochainement sortir un nouvel album qui sera composé dans des sonorités de rumba algéroise et latine. On se souvient tous de Mediterranéo, cette formation musicale versée dans le genre flamenco, constituée,vers la fin des années 1990 et le début 2000, du trio : Selma Kouiret, Mohamed Rouane et Farouk Azibi. Aujourd'hui, le groupe est dissous, il s'est scindé après une expérience bouillonnante. Son âme, celle du flamenco, subsiste en chacun de celles ou de ceux qui l'ont connu, aimé ou accompagné tout au long de son parcours, certes court, mais riche en émotions comme en souvenirs. Chacun s'en est allé Selma Kouiret évolue en solo musicalement, tandis que Mohamed Rouane a changé de cap ; devenant un virtuose de la guitare ; son style de musique est le jazz-Casbah, qui associe dans ses compositions les sons authentiques du chaâbi aux influences jazz. Quant au dernier, à savoir Farouk Azibi,avec sa belle voix, mène, depuis, comme ses complices, une carrière en solo. Après un album aux airs métissés entre l'algérois, l'andalou et, bien entendu, le flamenco et dans le groupe Costa Blanca qui, depuis deux ans, a été dissous (chacun des membres a tracé son propre chemin), Farouk Azibi poursuit son petit bonhomme de chemin. Prochainement, Farouk Azibi, qui, tout le temps, nourrit le souci de la perfection, compte sortir un nouvel album qui sera composé dans des sonorités de rumba algéroise et latine. Il traitera, selon lui, des sujets à l'exemple de l'amour, de la joie, de la vie en général. L'originalité de la musique imaginée par Farouk Azibi, c'est qu'elle se présente comme un mélange de style ; l'artiste aime en effet aborder de nombreux genres musicaux notamment l'algérois. Et comme il ne cesse de le dire : «J'opte pour la diversité», car, explique-t-il : «Tout artiste se doit de toucher à d'autres styles.». C'est ainsi qu'autour de musique chaâbie à laquelle il s'identifie et qui, d'ailleurs, nourrit, en partie, sa création, Farouk Azibi explore d'une manière inspirée son terreau de prédilection, qu'est le flamenco, et qui est pour l'artiste, selon lui, «un genre indémodable». Ayant commencé à chanter depuis la fac, où il s'est consacré à la guitare, Farouk Azibi, pour qui faire carrière en solo nécessite beaucoup d'énergie et de confiance en soi, aime proposer des choses dans le domaine artistique, puisqu'il est habité par la musique, et qui, du coup, dénote une grande culture musicale qui nous a souvent menés bien loin à Cuba, dans le sud de la France, en passant par les lointaines contrées tziganes et gypsies. Farouk Azibi, né le 29 avril 1967 à Hussein Dey (Alger), se définit comme très sensible à la chose musicale, il se présente alors comme un étonnant personnage au parcours bien plus riche que l'on croit, fort d'une longue expérience dans le domaine de la recherche musicale. Puisque l'artiste, méticuleux, a le souci de la perfection : son jeu, ce ne sont pas de simples notes de musique flamenco rabâchées à longueur de riffs de guitare nerveux et de «olé, ola», lancés vite fait. C'est un travail sérieux, consistant et qu'il mène. Son dernier album Rihet z'man, sorti, il y a deux ans, chez Belda édition, en est la preuve.