«Un logement pour toutes les bourses : sécurité et qualité.» Un slogan pour certains, un rêve inaccessible pour d?autres. Le bilan de plusieurs décennies parle de lui-même et les différentes formules proposées, pour résorber la crise du logement, ne donnent toujours pas les résultats prévus et/ou escomptés. A l?occasion de l?inauguration du 3e Salon méditerranéen de l?immobilier clôturé ce jeudi, le Chef du gouvernement avait annoncé que la crise sera partiellement réglée, car l?Etat est déterminé à fournir tous les moyens nécessaires pour soulager, au fur et à mesure, une demande sans cesse croissante. Une contribution qui se traduit par l?octroi d?aides financières en même temps que par la diversification des formules d?accès au logement. Les plus grands promoteurs immobiliers publics et privés ont, pour la plupart, présenté leurs dernières trouvailles pour «alléger l?accès au logement». Des produits qui vont du financement de l?achat ou de la construction d?un logement, à la réhabilitation d?anciennes habitations ou l?extension d?autres. Mais toutes leurs formules ne répondent que moyennement, et parfois pas du tout, aux besoins de la classe moyenne. Cette dernière est, à son tour, soumise à d?autres pressions dictées par un nouveau mode de vie auquel les Algériens apprennent à faire face. Une multitude de crédits à gérer qui hypothèquent la vie de la famille et risquent de la dépouiller jusqu?au dernier centime.