Rencontre n Ali reste toute la journée avec la jeune fille. Ils vont parler de beaucoup de choses et la jeune fille est tellement passionnée, qu'elle n'a pas vu le temps passer. Il y a de cela bien longtemps, vivaient un homme et une femme qui n'avaient qu'un seul enfant. Le ménage était très pauvre. La femme passait une partie de la journée à pétrir des beignets que le mari et le fils vendaient dans les ruelles de la ville. Le fils, qui se prénommait Ali, était beau, mais toujours très mal habillé. Mais comme il était malin, il parvenait toujours à vendre sa marchandise. Le soir, quand il revenait à la maison, il sortait les quelques piécettes qu'il tirait de son négoce. — C'est bien, mon fils, tu as tout vendu ! Ce jour-là, il passe devant la maison d'un riche commerçant. Ici, on n'achète pas habituellement ses beignets, mais il se met quand même à crier : — Des beignets, qui veut des beignets chauds ? C'est alors qu'une fenêtre de la maison s'ouvre. Une jeune fille apparaît. Elle est si belle qu'Ali en est ébloui. — Approche, garçon ! Il s'approche. — Tes beignets sont-ils vraiment chauds ? — Oui, belle demoiselle ! — Alors, je dois les toucher Mais comme la fenêtre est haute qu'Ali ne parvient à lui faire toucher les beignets. Alors, la belle jeune fille lui dit. — Laisse, je vais descendre et tu me montreras ta marchandise ! Elle descend. Elle l'appelle. — Viens ici ! Il s'approche. De près, elle le trouve encore plus beau. — Je m'ennuie, lui dit-elle. Je suis seul à la maison et mon père m'enferme. Veux-tu entrer et me tenir compagnie ? Le jeune garçon est ébloui. — Oui, dit-il. Elle regarde son plateau plein de beignets. — C'est vrai que tu es occupé, mais n'aie crainte, je t'achèterai des beignets ! Alors, Ali reste toute la journée avec la jeune fille. Ils vont parler de beaucoup de choses et la jeune fille est tellement passionnée, qu'elle n'a pas vu le temps passer. C'est seulement quand le soir commence à tomber qu'elle se rend compte que son père ne va pas tarder à entrer. — Mon Dieu, père ne va pas tarder à arriver ! Il se lève. — Je vais partir ! Alors, elle lui glisse une pièce dans la main. — C'est pour ta peine, lui dit-elle. Au moment de sortir, elle lui dit. — Demain, reviens ! Et elle le pousse vers la sortie. (A suivre ...)