Résumé de la 10e partie n Dalila et Toufik décrochent le bac. Alors que Dalila veut faire une formation d'enseignante, Toufik, lui, veut se rendre à l'étranger pour poursuivre ses études... Ouarda n'est pas enchantée d'apprendre que Toufik, son futur gendre, va partir à l'étranger. — Ce n'est pas une affaire, dit-elle. — Mais pourquoi ? dit Dalila, qui s'attendait un peu à cette réaction. Il s'y rend pour revenir avec un haut diplôme ! — Et quand reviendra-t-il ? demande Ouarda, dans cinq, six ans ? Peut-être plus ! S'il ne choisit pas, une fois ses études achevées, de rester là-bas ! — Il m'aime ! — Alors, il doit demander ta main avant de partir ! Dalila ne répond pas. Sa mère a raison : il doit demander sa main. Ce n'est pas une garantie mais au moins elle pourra espérer qu'il l'épousera. Et surtout, elle pourra l'attendre. Quelques jours après, elle sort avec lui. Toufik a pris sa décision : il partira à l'étranger ! Son oncle qu'il a contacté, va lui envoyer les papiers nécessaires et il a déposé une demande de passeport. Il est enthousiaste. Dalila, elle, est atterrée. — Alors, dit-elle, tu pars vraiment ? — Oui, dit-il, cela semble te déplaire ! — Je ne sais pas ce que je vais devenir ! lâche-t-elle. — tu m'attendras ! Laisse-moi le temps de m'installer, la première année, ensuite je reviendrai, nous nous fiancerons et officialiserons notre relation ! C'est ce dont elle veut parler avec lui. Mais il rejette la demande à l'année prochaine ! elle ne va pas exiger qu'il vienne demander sa main maintenant, avant de partir ! sa mère, à qui elle rapporte ce qu'il lui a dit, est mécontente. — tu aurais dû te montrer plus exigeante ! La jeune fille soupire. — Je ne pouvais quand même pas lui dire de venir demander ma main ! — Pourquoi pas, puisqu'il va s'absenter pour longtemps ! — Il a dit qu'on se fiancera l'année prochaine ! — et qui te dit qu'il reviendra l'année prochaine ? Dalila a envie de pleurer. — Pourquoi jettes-tu un doute sur ses intentions ? Pourquoi cherches-tu à me décourager ? Ne devrais-tu pas me remonter le moral ? Ouarda la regarde avec compassion. — Je ne veux pas te décourager, je veux seulement t'éviter de la peine ! — Toufik n'est pas ce que tu crois ! Il m'aime et il ne me trahira jamais ! — Espérerons-le, ma fille. Je ne souhaite que ton bonheur, tu le sais bien ! — Je l'attendrai, maman, l'année prochaine, j'en suis sûre, qu'il reviendra ! — Je l'espère ma fille, je l'espère… Le ton de la mère est plutôt sceptique mais Dalila, elle, a confiance en Toufik et surtout, elle l'aime. (A suivre...)