Candidature n L'annonce de la démission de Abdelhak Benchikha à la tête des Verts contraint le bureau fédéral à songer dès maintenant à son successeur. A travers la dernière participation de l'Equipe nationale au Mondial sud-africain, d'aucuns pensaient que le football algérien avait renoué avec la scène internationale et pour longtemps. Mais malheureusement cela ne semble pas être le cas puisque les Verts replongent dans leurs travers quelques mois seulement après leur troisième participation en coupe du Monde. Il y a eu d'abord le départ de Rabah Saâdane suite au faux pas enregistré à domicile face à la Tanzanie pour le compte de la première journée des éliminatoires de la CAN-2012 où les Verts étaient donnés largement favoris. L'intronisation de Benchikha dès la deuxième journée de ces éliminatoires, a été fatale pour le nouveau sélectionneur et nos mondialistes qui n'ont pas fait le poids devant une sélection centrafricaine, loin d'être un foudre de guerre. Néanmoins, en dépit des arguments avancés par Benchikha (temps de préparation très court, blessures, chaleur, humidité…), le niveau affichait ce jour-là par les coéquipiers de Belhadj augurait bien des appréhensions quant à l'avenir de cette équipe. En effet, après s'être ressaisis petitement face au Maroc lors du match aller à Annaba, les coéquipiers de Bougherra ont fini par confirmer les craintes du public algérien, qui, comme s'il prédisait le devenir de sa chère Equipe nationale, a perdu de son engouement. Aujourd'hui, les faits sont là. L'Algérie tombe de haut et tout est remis en cause. La question de désigner un nouveau sélectionneur est désormais sur les bureaux de l'instance fédérale. Mais doit-on garder l'option d'un coach local ou opter pour la filière étrangère ? Dans cette perspective, des noms circulent et ont même fait la une des journaux avant la nomination de Benchikha. On citera entre autres ceux de notre «Madjer national» et de Vahid Halilhodzic, l'ex-sélectionneur national de la Côte d'Ivoire. Cela dit, pour assurer l'intérim, la FAF n'est pas contrainte d'aller chercher ailleurs un technicien, vu que cette mission pourrait être confiée à un technicien local au moment où les Verts sont presque hors course pour la qualification à la CAN-2012. On murmure d'ailleurs que Azzedine Aït Djoudi sera sollicité en ce sens. A moins de désigner un entraîneur de dimension internationale et lui donner cette opportunité de disputer les deux matchs restants face à la Tanzanie et à la République centrafricaine pour mieux connaître l'effectif avec lequel il devra travailler au moment où cette histoire de joueurs professionnels - joueurs locaux mérite aussi d'être sérieusement discutée.