Résumé de la 2e partie n «Aujourd'hui, je suis venue te demander de m'offrir ton fils aîné afin de t'acquitter de ta dette dit l'ogresse. Voilà sept ans que je t'aide … Le monstre marcha durant de longs jours sans s'arrêter. Le jeune homme, prisonnier au fond du sac, ne vit aucune lumière et ignora tout du voyage. Il arrivait à peine à respirer. De temps à autre, le monstre lui glissait un morceau de galette. Il avait soif, mais il résista du mieux qu'il le put. Au terme d'un mois de voyage, Tériel, l'ogresse, arriva enfin chez elle, dans un pays souterrain et obscur, où l'on n'entendait que les cris des hiboux, des chacals, des ogres et autres animaux de mauvais augure. Des cris effrayants qui retentissaient comme des tonnerres stridents. L'ogresse poussa la porte de son infâme antre et jeta sur le sol le sac qui contenait le jeune homme. Celui-ci roula par terre, ouvrant les yeux sur le lieu sinistre où habitait le monstre. L'ogresse saisit violemment le jeune homme et l'enferma dans une cage. Tous les matins, le monstre allait chasser et ne rentrait qu'à la tombée de la nuit, traînant derrière lui de multiples victimes parmi lesquelles se trouvaient quelquefois de petits enfants. Dès son arrivée, elle faisait du feu pour se réchauffer puis engloutissait d'énormes quantités de viande, sans même les cuire. A la fin de ses copieux et funestes repas, elle lançait vers la cage quelques restes pour nourrir le jeune homme encore prisonnier, tout en l'insultant et maudissant le jour où il était devenu son fils. «Ah ! Si seulement tu n'avais pas bu de mon lait ! J'aurais fait de toi un agréable dessert !», aimait-elle à répéter. Des jours et des mois passèrent et le jeune homme survécut grâce à son endurance et à sa ruse. L'ogresse faillit le dévorer à plusieurs reprises, mais il sut à chaque fois lui rappeler que nulle mère, pas même une ogresse, ne pouvait dévorer son fils. Celle-ci se voyait alors contrainte d'y renoncer. Le jeune homme savait éviter les colères de la monstrueuse créature.