Assurance n Toutes les données recueillies auprès du ministère de l'Agriculture affirment que les produits agricoles frais et les viandes seront disponibles.» C'est ce qu'a affirmé hier Mustapha Benbada, ministre du Commerce, lors du point de presse en marge des travaux en plénière, à l'occasion des assises nationales du commerce, ouvertes hier, au palais des nations. Quant aux autres produits alimentaires, tels que le sucre, l'huile, le lait et les légumes secs, «ils seront également disponibles sur les marchés», a-t-il ajouté. «Nous avons demandé aux principaux importateurs des produits tels que les sucres et les huiles brutes, ceux du lait et des légumes secs, de nous transmettre leurs programmes d'approvisionnement du marché. Ces derniers sont bons et permettront d'approvisionner le marché en produits alimentaires», a souligné M. Benbada.De leur côté, les quelques 700 responsables, opérateurs et experts qui participent aux premières assises nationales du Commerce, ouvertes samedi à Alger, ont plaidé pour une stratégie garantissant à la fois un commerce intérieur mieux régulé et un commerce extérieur plus diversifié. «Il faut mettre les points sur les ‘'i'' : contenir la spéculation et le commerce informel au plan interne et œuvrer pour une stratégie économique nationale qui prenne en compte les changements internationaux», a déclaré Salah Souilah, secrétaire général de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCA). Il faut donc, ajoute-t-il, revoir certaines réglementations régissant le commerce, renforcer le contrôle économique et donner toute l'importance à la ressource humaine. Pour cet été, le représentant des commerçants a promis d'intensifier les efforts pour sensibiliser les opérateurs et les consommateurs quant à la prévention contre les risques alimentaires. Sur un autre plan, Ben Bada a fait savoir que pour «traiter de façon radicale» le problème de l'informel, il travaille avec le ministère de l'Habitat pour réaliser des infrastructures commerciales de base comme les écoles, les routes, les barrages et les centres de santé. En évoquant la répercussion sur le marché national des baisses des prix des produits alimentaires enregistrées sur le marché mondial, Benbada a indiqué que «la non-répercussion des baisses des prix enregistrées à l'international sur le marché local est désormais sanctionnée par la loi». «A partir du 1er septembre, notre appareil de contrôle va veiller à l'application des termes de ce décret relatif aux marges bénéficiaires pour les deux produits», a-t-il précisé. En réponse à une question portant sur le contrôle des pratiques commerciales, le ministre a affirmé qu'au titre du quinquennat 2010-2014, le ministère allait recruter 7 000 agents supplémentaires, dont 1 000 ont été déjà recrutés l'année dernière, 5 000 autres entre 2011 et 2012 alors que 1 000 agents le seront en 2013. «Le renforcement du nombre des contrôleurs nous permettra d'améliorer l'efficacité du contrôle économique et de la répression des fraudes», a-t-il souligné.