L'Algérie a besoin d'un programme d' «investissements massifs» pour réaliser de nouveaux espaces commerciaux modernes et pratiques à travers le pays, a estimé M. Mustapha Benbada. «L'Algérie accusait un grand retard dans le domaine de l'investissement dans les infrastructures commerciales, c'est pour cela nous sommes en train de faire un effort au niveau central, local ou à travers des initiatives privées pour rattraper ce retard», a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse en marge des assises nationales du commerce. M. Benbada a affirmé que, pour «traiter de façon radicale» le problème de l'informel, «le ministère du Commerce travaille avec le ministère de l'Habitat pour faire des infrastructures commerciales des infrastructures de base comme les écoles les routes et les barrages ou les centres de santé». S'agissant de l'application des marges bénéficiaires aux produits dont les prix sont réglementés (sucre, huile) à 8% à la sortie d'usine, 5% pour les grossistes, et 10% pour les détaillants, M. Benbada a fait savoir que cette mesure, prise en mars dernier, entrera en vigueur le premier septembre prochain. Evoquant la répercussion sur le marché national des baisses des prix des produits alimentaires enregistrées sur le marché mondial, M. Benbada a indiqué que «la non-répercussion des baisses des prix enregistrées à l'international sur le marché local est désormais sanctionnée par la loi». «A partir du 1er septembre, notre appareil de contrôle va veiller à l'application des termes de ce décret relatif aux marges bénéficiaires pour les deux produits», a-t-il encore dit. LES PRODUITS DE LARGE CONSOMMATION DISPONIBLES DURANT LE RAMADHAN «L'approvisionnement du marché (durant le mois de Ramadhan) sera correct. Toutes les données recueillies auprès du ministère de l'Agriculture affirment que les produits agricoles frais et les viandes seront disponibles», a affirmé M. Benbada qui s'exprimait lors d'une conférence de presse en marge des Assises nationales sur le commerce.Quant aux autres produits alimentaires tels que le sucre, l'huile, le lait et les légumes secs, «ils seront également disponibles sur les marchés», a-t-il ajouté. Interrogé, d'autre part, sur le contrôle des pratiques commerciales, le ministre a affirmé qu'au titre du quinquennat 2010-2014, le ministère allait recruter 7.000 agents supplémentaires, dont 1.000 ont été déjà recrutés l'année dernière, 5.000 autres entre 2011 et 2012 alors que 1.000 agents le seront en 2013.