Résumé de la 23e partie n Mounir va enfin savoir si Wissam a le soutien de sa mère. La sienne trouve l'idée de mariage absurde ! Elle met un moment pour parler. — Elle a ri, dit Wissam, parce qu'au début elle croyait que je plaisantais. Comme elle voyait que j'étais sérieuse, elle m'a dit : «Tu es sérieuse ? J'ai répondu : «oui.» Mounir est atterré. — Et puis. — Alors, j'ai ajouté : maman, ce garçon et moi nous nous aimons, je ne veux pas partir à l'étranger et le laisser, alors nous avons décidé de nous marier... Donne-moi ton accord et il enverra sa mère demander ma main ! Mounir sourit. — C'est comme cela qu'il fallait parler ! Et qu'a-t-elle répondu ? Wissam baisse les yeux. Mounir s'affole. — Ne me dis pas qu'elle a dit non. Wissam a comme envie de pleurer. — Elle s'est mise en colère... elle nous a traités tous les deux de gamins. Elle a aussi... Elle hésite à continuer. — Parle, ordonne Mounir atterré. — Elle a menacé de porter plainte contre toi ! — Plainte ? dit-il, estomaqué, mais pourquoi ? — Elle a parlé de détournement de mineure... Il est ahuri. — Moi, je t'aurais détournée ? — C'est ce qu'elle a dit ! Elle a menacé d'en parler à mon père qui saura à qui s'adresser pour te punir… je t'assure qu'elle semblait sérieuse ! Il est pris d'un vertige. — Moi, moi, dit-il… moi… m'arrêter comme un voyou ! — Et puis elle s'est calmée. Elle a promis de ne rien dire à mon père, à condition que je ne te revoies plus ! — Et tu lui en as fait la promesse ? Elle baisse les yeux. — Va, va, dit-il, amer, je te comprends. La jeune fille éclate : — Elle peut m'interdire tout ce qu'elle veut, mais elle ne m'empêchera pas de te revoir ! Il la regarde avec tendresse. — Voilà des propos que j'attendais de toi ! Elle appuie la tête contre son épaule et se met à pleurer doucement. Il lui essuie les yeux mais lui-même a envie de pleurer. — Chère Wissam, il nous faudra maintenant prendre une décision. Une décision qui va engager durablement notre avenir. Ces mots, dits sur un ton à la fois grave et solennel, ont pour effet d'effrayer la jeune fille. Et elle raison d'être effrayée... (A suivre...)